En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...

Europeana (www.europeana.eu), la bibliothèque numérique européenne, avait sans doute été lancée prématurément en novembre 2008, croulant sous quelque 20 millions de requêtes. Après plusieurs mois de fermeture, la voilà de nouveau de retour dans une version améliorée et enrichie. Europeana découle d'un partenariat entre 100 institutions renommées et représentatives du patrimoine européen, dont Le Louvre pour la France. Pilotée par une fondation installée aux Pays-Bas, Europeana propose 4 millions d'objets numériques en consultation gratuite : images (tableaux, cartes, photos…), textes (livres, journaux, lettres…), sons (musique, émissions de radio…) et vidéo (films, émissions télé…). D'ici la fin de l'année 10 millions de documents seront disponibles, que l'on pourra sauvegarder dans un espace « Mon Europeana. »