Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
L'internet mobile auquel donne accès, entre autres, l'iPhone a le vent en poupe. 7 millions de Français l'utilisent (10 % des clients) ; ils devraient être 18 millions en 2012 selon l'Idate. Mais le revers de la médaille, ce sont parfois des factures particulièrement salées. Si l'on n'a pas le bon forfait illimité ou si ce dernier ne dispose pas des bonnes options activées, l'oubli de déconnecter son téléphone après avoir réalisé une courte consultation du web mobile, peut s'avérer dramatique avec des factures au prix fort, parfois des centaines s d'euros. Une récente étude de 60 millions de consommateurs avait d'ailleurs souligné les limites des forfaits dits « illimités » et l'Association française des utilisateurs des télécoms (Afutt) a indiqué qu'en 2008, les réclamations concernant les factures avaient augmenté de 32,6 % en un an, notamment parce que les clients ne savaient pas que tout n'était pas compris dans leur forfait internet mobile.
Luc Chatel, secrétaire d'État à la consommation, a donc souhaité au début du mois que les opérateurs mettent en place « avant l'été 2009 », « des dispositifs d'alerte et de blocage de la facturation dès lors qu'un montant critique de dépense d'internet mobile est dépassé. »
Lundi, les opérateurs se sont dits prêts à mieux informer leurs clients. Orange, pour qui ce sujet arrive en tête des motifs d'insatisfaction de ses clients, propose déjà un dispositif en cas de dépassement de 35 euros du forfait, via un SMS, avant un éventuel appel d'un conseiller. SFR alerte quant à lui ses nouveaux clients seulement pendant les quatre premiers mois quand ils dépassent leur forfait de 20 euros. Mais il a aussi prévu d'envoyer des SMS d'avertissement aux futurs possesseurs d'un iPhone ou d'un téléphone équipé du logiciel Android de Google. Chez Bouygues Telecom en revanche, aucun système d'alerte n'est en vigueur actuellement mais une réflexion est en cours.
Luc Chatel, secrétaire d'État à la consommation, a donc souhaité au début du mois que les opérateurs mettent en place « avant l'été 2009 », « des dispositifs d'alerte et de blocage de la facturation dès lors qu'un montant critique de dépense d'internet mobile est dépassé. »
Lundi, les opérateurs se sont dits prêts à mieux informer leurs clients. Orange, pour qui ce sujet arrive en tête des motifs d'insatisfaction de ses clients, propose déjà un dispositif en cas de dépassement de 35 euros du forfait, via un SMS, avant un éventuel appel d'un conseiller. SFR alerte quant à lui ses nouveaux clients seulement pendant les quatre premiers mois quand ils dépassent leur forfait de 20 euros. Mais il a aussi prévu d'envoyer des SMS d'avertissement aux futurs possesseurs d'un iPhone ou d'un téléphone équipé du logiciel Android de Google. Chez Bouygues Telecom en revanche, aucun système d'alerte n'est en vigueur actuellement mais une réflexion est en cours.