Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Après la polémique sur les conditions de la visite de Luc Chatel à la rentrée dans un supermarché où des employées jouaient des clientes ravies, l’exécutif doit faire face à une nouvelle polémique soulevée par des journalistes de la télévision belge. Ceux-ci ont mis le doigt sur les conditions particulières de la visite effectuée par Nicolas Sarkozy à l’usine Faurecia de Caligny jeudi dernier. Enquêtant sur les coulisses du déplacement présidentiel, les journalistes ont interrogé l’une des salariés qui se trouvait placée sur la tribune présidentielle pour lui demander si elle avait été sélectionnée pour sa petite taille. La réponse fut « oui », laissant penser que Nicolas Sarkozy ne voulait pas être placé devant des personnels plus grand que lui.
L’extrait vidéo tourné par la RTBF a suscité un incroyable buzz sur internet – 80 000 visionnages sur Dailymotion, 27 000 sur YouTube – et ouvert une nouvelle polémique pour savoir si c’est à la demande de l’Élysée que les « petits » de Faurecia avaient été convoqués. Le palais présidentiel juge l’histoire « grotesque » ; Frédéric Lefebvre (UMP) dénonce des « allusions malveillantes » et assure que c’est l’usine qui avait la « maîtrise totale de l’organisation de la visite », ce qu’a confirmé la direction de Faurecia. Sauf qu’un syndicaliste CFDT de la société a appuyé hier la version présentée par la télévision belge, précisant que le casting des « petits » était une demande de l’Élysée.
L’épisode a fait en tout cas la joie de la presse européenne. La mise en scène a évoqué les années Ceaucescu à un quotidien roumain et l’Independant de Londres a rappelé que Napoléon était plus grand que Sarkozy. Perfide Albion…
L’extrait vidéo tourné par la RTBF a suscité un incroyable buzz sur internet – 80 000 visionnages sur Dailymotion, 27 000 sur YouTube – et ouvert une nouvelle polémique pour savoir si c’est à la demande de l’Élysée que les « petits » de Faurecia avaient été convoqués. Le palais présidentiel juge l’histoire « grotesque » ; Frédéric Lefebvre (UMP) dénonce des « allusions malveillantes » et assure que c’est l’usine qui avait la « maîtrise totale de l’organisation de la visite », ce qu’a confirmé la direction de Faurecia. Sauf qu’un syndicaliste CFDT de la société a appuyé hier la version présentée par la télévision belge, précisant que le casting des « petits » était une demande de l’Élysée.
L’épisode a fait en tout cas la joie de la presse européenne. La mise en scène a évoqué les années Ceaucescu à un quotidien roumain et l’Independant de Londres a rappelé que Napoléon était plus grand que Sarkozy. Perfide Albion…