Tribune de Constance Blanc, fondatrice de l'agence " Évidemment l'Agence " Notre avenir dépend-il de la technique ? La question posée ce matin à plus de 500 000 candidats au bac philo semble aussi planer, en silence, au-dessus de toutes les professions dites « intellectuelles ». Car derrière la technique d’hier — le livre, l’imprimerie, l’ordinateur — se cache aujourd’hui un nom qui ne laisse personne indifférent : l’intelligence artificielle. Et si cette intelligence-là n’était plus un simple outil, mais une nouvelle force motrice de sélection ? Une nouvelle manière de trier ce qui compte et ce qui ne compte pas, ce qui mérite d’être vu, diffusé, relayé… ou non. Ce qui est dit. Et ce qui est effacé. Dans les relations presse, le bouleversement est total. L’IA n’est pas un simple assistant. Elle devient un filtre, un moteur, un juge silencieux. Elle scrute les mots-clés, hiérarchise les informations, décide qui « mérite » une visibilité. Et ce n’est plus seulement l...
Le 3e baromètre de la confiance des Français dans le numérique, édité la semaine dernière par la CDC (Caisse des dépôts et consignations) et l’ACSEL (l’association de l’économie numérique) a mis en évidence la sensibilité forte des Français aux données personnelles.
La conservation des données personnelles constitue l’un des sujets les plus sensibles : 92% jugent important qu’elle soit limitée dans le temps. La géolocalisation est également un sujet majeur de préoccupation des Français : 75% disent la refuser ;
L’utilisation abusive des données est citée en moyenne par plus de 40% des Français comme un risque perçu dans les domaines de l’e-administration, la banque en ligne et l’e-commerce. 52% des utilisateurs de réseaux sociaux manifestent quant à eux des craintes sur l’accès éventuel de tiers à leurs données.