Après un accord de spectre de 17 milliards de dollars, Elon Musk projette de transformer Starlink en opérateur sans fil capable de connecter directement chaque smartphone à sa constellation de satellites. Un bouleversement qui questionne la souveraineté numérique européenne et l’avenir des télécommunications terrestres. Le fantasque milliardaire Elon Musk se lance dans un nouveau projet qui pourrait bouleverser l’écosystème mondial des télécommunications. SpaceX, maison-mère de la constellation de satellites Starlink, a, en effet, acquis cette semaine auprès d’EchoStar des droits de spectre sans fil pour 17 milliards de dollars. Cet accord offre à l’entreprise l’accès aux fréquences AWS-4 et H-block, situées entre 1,9 GHz et 2 GHz. Elon Musk y voit la clé pour faire de Starlink non plus un fournisseur d’accès Internet par satellite, mais un opérateur mondial capable de connecter directement les smartphones. La fin des zones blanches Le projet repose sur une idée radicale : c...
Olivier Gonzales à la Mêlée numérique |
Et si Twitter France installait ses bureaux à Toulouse ? La question était sur toutes les lèvres hier à la Mêlée numérique, «le» grand rendez-vous régional des acteurs du numérique, à l'occasion de la venue d'Olivier Gonzalez, directeur général de Twitter France, qui nous a accordé une interview exclusive.
Quel est le sens de votre venue à Toulouse ?
Elle s'inscrit dans le cadre de l'installation de Twitter en France. La France est un pays capital pour Twitter. Il y a un an, on a ouvert un bureau à Paris avec trois salariés ; aujourd'hui, nous sommes une vingtaine. Mais l'objectif est bien Twitter France et non pas Twitter Paris ; donc ce voyage à Toulouse s'inscrit dans une traversée, une évangélisation de la France. Les Toulousains et les Français n'ont d'ailleurs pas attendu l'ouverture de notre bureau parisien. On se doit de rencontrer les gens qui nous suivent.
Qu'est-ce qui vous surprend le plus au cours de ce tour de France ?
Le plus surprenant dans l'adoption de Twitter est que les Français se sont rapidement approprié notre plateforme pour échanger. Le Stade toulousain, le TFC, Airbus, la clinique Pasteur mais aussi les musées, les politiques, etc. A Toulouse comme dans d'autres viles, il y a une véritable appétence. Le dénominateur commun est que Twitter a toujours un excellent accueil dans les villes où nous rencontrons des entrepreneurs, des start-ups, des gens qui fourmillent d'idées.
Ces rencontres vous donnent-elles des idées de développement ? L'envie de vous installer à Toulouse ?
La décison ne m'appartient pas. On va commencer par écouter les Français, les accompagner dans leur quotidien. C'est ça qui nous intéresse. Après il y a une forte communauté de développeurs sur la région toulousaine, qui accueille par ailleurs 100 000 étudiants. Il y a peut-être de belles opportunités pour Twitter. Notre société est pragmatique. S'il y a des compétences, des talents, on les regardera.
Que va être l'avenir de Twitter ?
On est parti, il y a 8 ans, d'un tweet très brut de 140 caractères qu'on complète aujourd'hui de photos, de vidéos. Notre objectif est que Twitter soit le plus agréable à utiliser afin que les gens l'adoptent pour leur vie de tous les jours, du suivi scolaire de leurs enfants aux horaires de cinéma. Aujourd'hui 78 % des utilisateurs de Twitter y accèdent par un smartphone. Twitter devient un vrai compagnon, pour les particuliers comme les entreprises. En un an, Twitter a pris une place importante : à la radio le matin comme le soir à la télé, on commente des tweets. De plus en plus, on accompagne la société française dans sa digitalisation. C'est cela notre objectif premier : être de plus en plus utile aux Toulousains comme aux Français.