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L’IA menace-t-elle l’apprentissage des langues ?

Les téléphones permettent de communiquer avec des personnes qui ne parlent pas notre langue et dont nous ne parlons pas la langue. Maxx-Studio / Shutterstock Par  Pascual Pérez-Paredes , Universidad de Murcia Est-il encore utile d’apprendre des langues étrangères quand on dispose de smartphones équipés de traducteurs automatiques ? Si cette hypothèse inquiète, il semblerait que l’intelligence artificielle ouvre aussi de nouvelles pistes pour s’initier à différentes langues. En 2024, la société Open AI , spécialisée dans l’intelligence artificielle, a présenté GPT4-o, un nouveau grand modèle de langage capable de « raisonner » et d’interagir avec du texte, des images et des sons. Dans l’une des vidéos diffusées après ce lancement, on voit deux personnes sur leur téléphone portable qui demandent à GPT4-o de les écouter et de traduire leurs échanges de l’anglais à l’espagnol ou de l’espagnol à l’anglais, de sorte que

Tribune d'expert. Le Cloud, indispensable au développement de l’internet des objets



Par Eric Sansonny, Directeur Général d’Aruba Cloud

L’internet des objets est une révolution annoncée depuis une décennie déjà. Le concept recouvre à la fois la création d’un lien entre le monde numérique et le monde physique par des objets connectés, des capteurs et autres puces RFID mais aussi le développement d’infrastructures permettant de traiter les données issues de ces objets, de les stocker, les analyser et les restituer. Le cabinet Gartner estime qu’à l’horizon 2020, les objets connectés seront au nombre de 26 milliards et que les fournisseurs de produits et de services liés à l'internet des objets généreront un revenu de 300 milliards de dollars. Pourquoi les solutions de Cloud sont-elles si indispensables au développement de l’internet des objets, et comment cette nouvelle révolution numérique transformera t-elle le marché du Cloud ?

De nouveaux besoins en compétences et en infrastructures
Les applications liées à l’internet des objets n’ont pour limites que celles de l’imagination humaine. De l’automobile à la domotique en passant par la médecine, le divertissement ou encore l’enseignement, tous les secteurs économiques peuvent être transformés. Pour faire fonctionner ces équipements innovants, il sera nécessaire de développer des applications capables de collecter et de traiter les données qu’ils généreront. Les constructeurs d’objets connectés et les prestataires chargés de la gestion de ces applications devront donc se fournir en compétences et en infrastructures adaptées. Il est par exemple peu probable qu’un fabricant de réfrigérateurs dispose en interne des compétences nécessaires à la gestion des données d’un réfrigérateur connecté.

La souplesse du Cloud au service des objets connectés
Dans la plupart des cas, le choix d’infrastructures Cloud sera la méthode la plus indiquée. En premier lieu du fait de la souplesse permise par ce type d’offre : seule une solution Cloud permet d’adapter en temps réel la capacité d’une infrastructure en fonction du niveau de demande. Une flexibilité nécessaire pour la gestion de l’ensemble des objets connectés voués à connaître des pics de charge. Dans le cas des réfrigérateurs connectés, une grande partie d’entre eux ne seront utilisés qu’avant 9h30 et après 18h, il serait donc plus rationnel économiquement et techniquement de diminuer la capacité des infrastructures logicielles en dehors de ces heures de pointe. D’autant qu’il est désormais possible de faire en sorte que cette capacité s’adapte en temps réel à la demande via une API générant automatiquement le provisionnement de machines virtuelles.

Cette souplesse se révèle d’autant plus décisive lors d’un succès commercial, situation pendant laquelle il est capital d’adapter rapidement son infrastructure pour faire face à la demande. Une nécessité qui touche d’autant plus les entreprises de tailles modérées cherchant à contenir leurs investissements en infrastructures techniques.

Mais l’avènement de l’internet des objets pose également des questions liées à la sécurité des données collectées, en particulier celles stockées via les objets connectés médicaux. La mutualisation des efforts dans ce domaine est une réponse forte à cette préoccupation : les solutions Cloud permettent d’acquérir des compétences spécialisées en sécurité informatique que ne peuvent acquérir tous les fabricants et éditeurs d’applications pour l’internet des objets mais aussi des infrastructures redondées assurant la sécurité physique des données sans investissement supplémentaire.

Vers un “Cloud des objets”
L’interdépendance de l’internet des objets et du Cloud amène certains experts à parler de “Cloud of Things”, une formule qui exprime la nécessité d’infrastructures Cloud pour gérer les échanges entre objets et le traitement des données. Car si leur stockage peut être géré assez linéairement - en augmentant régulièrement la capacité des serveurs dont c’est la fonction - les flux liés à l’usage des objets et à l’analyse des données sont extrêmement variables et donc dépendants d’infrastructures disposant d’une forte élasticité. L’internet des objets ne pourra dès lors se développer qu’avec le Cloud.

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