Dans À l’assaut du réel, Gérald Bronner explore le glissement inquiétant d’une ère de post-vérité vers une possible « post-réalité », dopée par les réseaux sociaux, la dérégulation et l’essor de l’intelligence artificielle. À travers de nombreux exemples, le sociologue montre comment bulles de filtres, croyances radicalisées et nouveaux imaginaires fragmentent notre rapport au monde. Un essai qui résonne fortement avec le débat sur la démocratie numérique, alors que se pose plus que jamais la question d’un socle commun de réalité. Voilà un livre qui résonne parfaitement avec le tour de France qu’Emmanuel Macron a entamé face aux lecteurs de La Dépêche, mercredi au siège de notre journal à Toulouse, autour de "la démocratie à l’épreuve des réseaux sociaux et des algorithmes." Dans "A l’assaut du réel", le sociologue Gérald Bronner, spécialiste des croyances collectives, s’interroge pour savoir si après la "post-vérité" – dont Donald Trump et ses "f...
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| Photographies de dougthomsen.tv, réalisé par Anton Georgiev (Harvard Innovation Lab) |
Ce vendredi 6 novembre marquera le World Paper Free Day, aussi appelée « Journée mondiale sans papier » pour encourager les entreprises à se tourner vers le numérique et limiter ainsi leur impact sur l’environnement.
« D’après les dernières études d’IDC et Forrester, les coûts financiers et environnementaux de l’utilisation du papier sont encore trop importants. Un individu utilise en moyenne entre 17 et 20 rames de papier par an. Sachant qu’un arbre permet la production de 8000 à 10000 feuilles de papier, ces chiffres paraissent exorbitants.
Près d’un milliard de photocopies sont réalisées chaque jour au sein d’un même pays et un travailleur utilise en moyenne 50 feuilles de papier par jour soit une consommation de 10000 feuilles par an pour un équivalent en poids de 45kg. Et cela ne concerne pas uniquement nos ressources en arbres mais également en eau. En effet, la production d’une seule feuille de papier peut nécessiter jusqu’à 40cl d’eau, ce qui devient énorme à grande échelle. » explique Sébastien François, Country Manager France de DocuSign
« La plupart des transactions professionnelles nécessitent plus d’une seule feuille de papier : un contrat peut facilement atteindre les 200 à 300 pages. En dématérialisant ces documents et en les signant de façon électronique, ce sont des dizaines de milliers d’arbres qui pourront être sauvés à terme. De plus, réduire la consommation de papier de seulement 10% permettra une réduction de la consommation de CO2 à hauteur de 1,6 million. Cette journée spéciale peut ainsi être l’occasion pour chacun de prendre des bonnes résolutions et d’encourager son entourage à repenser l’utilisation du papier de manière plus intelligente. » ajoute Sébastien François.


