En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...
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Photographies de dougthomsen.tv, réalisé par Anton Georgiev (Harvard Innovation Lab) |
Ce vendredi 6 novembre marquera le World Paper Free Day, aussi appelée « Journée mondiale sans papier » pour encourager les entreprises à se tourner vers le numérique et limiter ainsi leur impact sur l’environnement.
« D’après les dernières études d’IDC et Forrester, les coûts financiers et environnementaux de l’utilisation du papier sont encore trop importants. Un individu utilise en moyenne entre 17 et 20 rames de papier par an. Sachant qu’un arbre permet la production de 8000 à 10000 feuilles de papier, ces chiffres paraissent exorbitants.
Près d’un milliard de photocopies sont réalisées chaque jour au sein d’un même pays et un travailleur utilise en moyenne 50 feuilles de papier par jour soit une consommation de 10000 feuilles par an pour un équivalent en poids de 45kg. Et cela ne concerne pas uniquement nos ressources en arbres mais également en eau. En effet, la production d’une seule feuille de papier peut nécessiter jusqu’à 40cl d’eau, ce qui devient énorme à grande échelle. » explique Sébastien François, Country Manager France de DocuSign
« La plupart des transactions professionnelles nécessitent plus d’une seule feuille de papier : un contrat peut facilement atteindre les 200 à 300 pages. En dématérialisant ces documents et en les signant de façon électronique, ce sont des dizaines de milliers d’arbres qui pourront être sauvés à terme. De plus, réduire la consommation de papier de seulement 10% permettra une réduction de la consommation de CO2 à hauteur de 1,6 million. Cette journée spéciale peut ainsi être l’occasion pour chacun de prendre des bonnes résolutions et d’encourager son entourage à repenser l’utilisation du papier de manière plus intelligente. » ajoute Sébastien François.