Une enquête publiée par l’Association nationale des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion (DFCG) et Memo Bank montre combien les PME sont exposées aux fraudes bancaires. Près de 85 % des PME et ETI françaises interrogées déclarent avoir subi au moins une tentative de fraude au cours des douze derniers mois. Une progression spectaculaire de 25 points en cinq ans. Et surtout un basculement : le virement bancaire, pourtant outil fondamental du fonctionnement économique, devient le canal privilégié des escrocs. La messagerie électrique : point d’entrée des cyberpirates Dans 57 % des fraudes abouties, l’arnaque passe par ce vecteur. Rapide, souvent irréversible, le virement combine tous les risques : montants élevés, procédures parfois défaillantes, et surtout, une négligence préoccupante. Une entreprise sur deux ne vérifie pas systématiquement les IBAN de ses fournisseurs, selon l’étude. Une faille béante, d’autant plus que 23 % des entrepr...
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Photographies de dougthomsen.tv, réalisé par Anton Georgiev (Harvard Innovation Lab) |
Ce vendredi 6 novembre marquera le World Paper Free Day, aussi appelée « Journée mondiale sans papier » pour encourager les entreprises à se tourner vers le numérique et limiter ainsi leur impact sur l’environnement.
« D’après les dernières études d’IDC et Forrester, les coûts financiers et environnementaux de l’utilisation du papier sont encore trop importants. Un individu utilise en moyenne entre 17 et 20 rames de papier par an. Sachant qu’un arbre permet la production de 8000 à 10000 feuilles de papier, ces chiffres paraissent exorbitants.
Près d’un milliard de photocopies sont réalisées chaque jour au sein d’un même pays et un travailleur utilise en moyenne 50 feuilles de papier par jour soit une consommation de 10000 feuilles par an pour un équivalent en poids de 45kg. Et cela ne concerne pas uniquement nos ressources en arbres mais également en eau. En effet, la production d’une seule feuille de papier peut nécessiter jusqu’à 40cl d’eau, ce qui devient énorme à grande échelle. » explique Sébastien François, Country Manager France de DocuSign
« La plupart des transactions professionnelles nécessitent plus d’une seule feuille de papier : un contrat peut facilement atteindre les 200 à 300 pages. En dématérialisant ces documents et en les signant de façon électronique, ce sont des dizaines de milliers d’arbres qui pourront être sauvés à terme. De plus, réduire la consommation de papier de seulement 10% permettra une réduction de la consommation de CO2 à hauteur de 1,6 million. Cette journée spéciale peut ainsi être l’occasion pour chacun de prendre des bonnes résolutions et d’encourager son entourage à repenser l’utilisation du papier de manière plus intelligente. » ajoute Sébastien François.