Par Patricia Rossi , SKEMA Business School et Mariyani Ahmad Husairi , Neoma Business School Beaucoup de ce que nous faisons semble porter la marque de l’ intelligence artificielle (IA) et des algorithmes . Ils sont censés nous faciliter la vie en prenant en charge certaines tâches . Jusqu’à bientôt nous aider à choisir au moment d’effectuer des achats ? Le processus de décision peut s’avérer complexe : prendre conscience d’un besoin ou du désir de quelque chose, recueillir des informations sur les différentes possibilités qui s’offrent à nous, les comparer, puis enfin choisir. Ce processus peut aller plus ou moins vite : plus nous sommes impliqués dans le produit, plus nous réfléchissons à chaque étape de ce processus. L’IA peut y intervenir au moins à deux titres. D’abord, lorsqu’elle recommande quelque chose, elle réduit les choix à notre place. Elle prend en charge une partie de la collecte d’informations sur les produits concurrents et la comparaison des alternatives poss
Selon un sondage Odoxa pour les Rendez-vous de l’innovation réalisé en partenariat avec Microsoft, Stratégies, BFM-Business, 01 net et l’Usine nouvelle, 52% des Français sont opposés à la création du fichier TES.
Sur les données personnelles, les Français affirment être très majoritairement préoccupés par la protection de leurs données. 78% d’entre eux le disent. Cette inquiétude est par ailleurs partagée par toutes les classes d’âges et sociales, observe Odoxa.
Pour les Français, la création de fichiers numériques est utile (62%) mais elle remet aussi en cause certaines libertés et le respect de la vie privée (71%).
La polémique a été grande ces derniers jours. Accusé par Axelle Lemaire d’avoir souhaité faire passer le décret « en douce, un dimanche de Toussaint », Bernard Cazeneuve a finalement promis un débat parlementaire tout en conservant le principe du décret.
Le gouvernement serait-il représentatif des Français ? Peut-être bien sur cette question. Tiraillés entre l’utilité qu’ils perçoivent et la crainte d’une remise en cause des libertés et de leur vie privée, les Français ne sont pas massivement favorables ou opposés à ce décret.
52% d’entre eux y sont opposés quand 47% y sont favorables. Les plus jeunes y sont quant à eux très majoritairement opposés (65%).