En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...
A l'occasion du World Backup Day, qui se tient ce vendredi 31 mars, Acronis a mené une enquête auprès de plus de 200 Français afin de connaître leurs rapports à la perte de données et leurs habitudes de sauvegarde.
Le constat est éloquent. Presque la moitié des répondants possède plus de deux terminaux (smartphones, ordinateurs, tablettes) dans leur foyer – autant d'appareils conservant des données précieuses pour l'ensemble de la famille – et plus de 40% des foyers ont déjà perdu des données ou un de leur terminal.
La perte des données est un sujet anxiogène pour les Français : plus de 39% des répondants craignent une perte de leurs fichiers multimédia (photos, vidéo et musiques) et plus de 26% ont peur de perdre des informations et documents personnels.
Pour autant, cette peur ne les pousse pas à adopter les bonnes pratiques de sauvegarde. Plus de 50% des répondants sauvegardent leurs fichiers uniquement à l'aide d'un espace de stockage local (disque dur, clé, etc). Plus alarmant encore : 21% ne sauvegardent pas du tout leurs données.
La sécurité est l'aspect le plus important de la sauvegarde pour presque 32% des répondants, pourtant seulement un peu moins de 19% des répondants ont déclaré connaître l'existence des ransomwares et savoir s'en protéger. Si le nombre de répondants ayant été victimes de ce malware n'est que de 5% aujourd'hui, il pourrait rapidement augmenter dans les mois et les années à venir et si les bonnes pratiques ne sont pas adoptées d'ici là les conséquences pourraient être désastreuses pour bon nombre de particuliers.