En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...
Leader européen de la prise de rendez-vous médicaux en ligne et des services Internet aux professionnels de santé, Doctolib, qui a réuni 61 millions d’euros en 2017, soit l’investissement le plus important du secteur de la e-santé en Europe et le troisième tous secteurs confondus en France, cartonne auprès des professionnels du Sud-Ouest (Nouvelle Aquitaine et Occitanie)
"La santé est l'un des derniers secteurs à être digitalisé. Notre objectif lorsque nous avons lacé Doctolib en 2013 était et est toujours de comprendre les besoins des praticiens et des patients pour améliorer la prise de rendez-vous médicaux", explique Paul-Edouard Henry, responsable de Doctolib dans la région Sud-Ouest.
"Nos outils permettent aux médecins de gagner du temps en désengorgeant leur secrétariat. Avec Doctolib, on peut gagne jusqu'à 30% de temps. Doctolib permet aussi de lutter contre les patients qui n'honorent pas leur rendez-vous et qui entravent ainsi l'accès d'autres patients. Avec Doctolib, on divise par quatre les rendez-vous non honorés. Enfin, notre troisième mission est d'aider les médecin à développer ou rajeunir leur clientèle", poursuit Paul-Edouard Henry.
Avec 30 000 professionnels de santé, 800 établissements de santé partenaires (hôpitaux publics, cliniques privées et centres de santé) et 12 millions de visiteurs sur ses sites français et allemands chaque mois, Doctolib est actuellement le service de e-santé le plus utilisé en Europe. En France, le site totalise 12 millions de visites par mois.
Et le service séduit dans le Sud-Ouest. "Nous observons une augmentation rapide de l'usage de la prise de rendez-vous en ligne dans la région Sud-Ouest, où de plus en plus de professionnels de santé et de patients utilisent maintenant Doctolib pour gérer leurs rendez-vous médicaux. Le nombre de praticiens présents sur Doctolib dans la région a doublé en un an, et trois fois plus de personnes viennent maintenant tous les mois chercher un rendez-vous médical sur Doctolib. Parmi les 3000 praticiens de la région, on compte majoritairement des généralistes, des dentistes, des spécialiste en dermatologie, gynécologie, ophtalmologie. On compte aussi des cliniques, notamment à Bordeaux et à Toulouse", détaille Paul-Edouard Henry.
Pour faire face à sa croissance, Doctolib prévoit de recruter 200 personnes supplémentaires en 2018. Elle doublera en particulier son équipe d’ingénieurs, qui passera de 50 à 100 salariés.