Par Kathleen Desveaud , Kedge Business School L’intelligence artificielle promet un soulagement face à l’ennui des tâches répétitives au travail, mais son usage excessif pourrait entraîner une déqualification progressive et une nouvelle forme de frustration professionnelle. Entre automatisation bénéfique et risque de « travail zombie », comment faire de l’IA un allié du développement des compétences plutôt qu’une source d’appauvrissement cognitif ? L’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur les métiers est un sujet majeur , qui a été traité dans de nombreuses études . Si la question de la disparition des emplois retient souvent l’attention, une autre question de fond mérite d’être considérée : comment ces technologies transforment et transformeront-elles concrètement le quotidien, les compétences et la motivation des travailleurs ? L’IA, un remède contre l’ennui au travail ? L’IA est parfois présentée comme un parfait remède a...
Une campagne de financement participatif pour restaurer des portraits oubliés de la Faculté de médecine de Toulouse
Voilà une initiative originale. L'université Toulouse III - Paul Sabatier vient de lancer une campagne de financement participatif (crowfunding) pour restaurer des pièces de son patrimoine historique.
45 tableaux à restaurer
En effet, l'université possède une collection de 45 portraits de grandes figures de l'enseignement de la médecine de Toulouse. Inscrites au titre des Monuments Historiques depuis 2009, ces huiles sur toiles sont actuellement conservées à la Faculté de médecine Purpan (37 allées Jules Guesde).Une collection réalisée depuis 1776
"Ces portraits représentent une grande richesse patrimoniale au regard de l'histoire locale et culturelle ainsi que de l'héritage qu'ils transmettent. Les plus anciens datent de 1776, et leur typologie présente de nombreux points communs avec les portraits réalisés pour de grandes corporations comme celles des chirurgiens ou des Capitouls. Cette collection arbore non seulement de grandes figures de l'histoire de la médecine mais aussi des personnalités remarquables de Toulouse : on peut notamment citer des hommes comme Antoine Dumay, Alexis Larrey ou bien Pons-François Purpan", explique l'université.Avec le soutien de la Fondation Catalyses - la fondation d'université de Paul-Sabatier - l'université s'est donc engagée dans un chantier de restauration de ses collections pour préserver mais aussi de mettre en valeur ce patrimoine.
Des dons à partir de 10 euros, un premier objectif de 5000 euros
Un atelier de conservateurs-restaurateurs du patrimoine est intervenu pour effectuer les premiers constats d’état et poser les premiers diagnostics : toiles distendues, lacunes, soulèvement de couche picturale, châssis infestés, etc."L’objectif de tels travaux est que ces œuvres puissent être à nouveau manipulées et faire également l’objet de prêts pour des expositions. Le coût de restauration moyen d'un tableau nécessitant une intervention urgente est de 5000€. Si nous parvenons à récolter 9000€ nous pourrons alors restaurer une oeuvre en péril et un autre tableau moins endommagé. Un second pallier est fixé à 17 000€. Si les dons nous permettent d'atteindre cette somme nous aurons la possibilité de prendre en charge deux oeuvres supplémentaires", explique l'université sur la page du site Commeon qui héberge l'opération de crowfunding.
Celle-ci a débuté le 14 janvier 2019. Elle durera un mois et demi et sera suivie d'un programme annuel. Les dons commencent à partir de 10 euros et les donateurs auront droit à des contreparties (tote bag, visite VIP de la Faculté de médecine de Purpan, visite privée du Jardin Botanique Henri Gaussen, etc.).
Pour participer cliquez ici.