Par Frederic Alexandre , Inria Un des problèmes que l’IA n’a toujours pas résolu aujourd’hui est d’associer des symboles – des mots par exemple – à leur signification, ancrée dans le monde réel – un problème appelé l’ « ancrage du symbole » . Par exemple, si je dis : « le chat dort sur son coussin car il est fatigué », la plupart des êtres humains comprendra sans effort que « il » renvoie à « chat » et pas à « coussin ». C’est ce qu’on appelle un raisonnement de bon sens. En revanche, comment faire faire cette analyse à une IA ? La technique dite de « plongement lexical » , si elle ne résout pas tout le problème, propose cependant une solution d’une redoutable efficacité. Il est important de connaître les principes de cette technique, car c’est celle qui est utilisée dans la plupart des modèles d’IA récents, dont ChatGPT… et elle est similaire aux techniques utilisées par Cambridge Analytica par exemple. Le plongement lexical, ou comment les systèmes d’intelligence artificielle
Qui arrivera à détrôner Netflix, le leader de la vidéo à la demande sur internet avec ses quelque 158 millions d'abonnés dans le monde ? Peut-être Apple qui a lancé hier son nouveau service «Apple TV +» dans une centaine de pays dont la France. Le fabricant de l'iPhone, qui se diversifie de plus en plus dans les services (musique, jeux vidéo, banque, cloud), a mis le paquet pour séduire des internautes qui ont de plus en plus l'embarras du choix des plateformes de streaming.
Plutôt que la taille de son catalogue de programmes (séries et films) forcément moins fourni que celui de Netflix, Apple mise sur un prix bas (4,99 dollars par mois) et sur des programmes de qualité, avec des séries haut de gamme. Dans «The Morning Show», on retrouvera Reese Witherspoon et Jennifer Aniston, Jason Momoa (vu dans Aquaman ou Game of Thrones) jouera dans «See», une série de science-fiction, et Oprah Winfrey, animatrice vedette outre-Atlantique, animera une nouvelle émission. «Apple a la possibilité de faire venir 100 millions de consommateurs sur son service de streaming dans les trois à quatre prochaines années», estime l'analyste Dan Ives, dans une note aux investisseurs.
Il est vrai qu'Apple dispose d'une base de 1,4 milliard d'utilisateurs actifs de ses appareils et qu'elle a décidé d'offrir un an d'abonnement gratuit pour tout achat d'un iPhone, iPad, Mac ou de son boîtier AppleTV.
Des arguments sans doute nécessaires car la concurrence va s'intensifier dans les mois à venir. À côté des historiques Netflix, Hulu, OCS ou Amazon Prime vidéo, de nouveaux acteurs vont arriver et pas les moins solides. Disney + débarque le 12 novembre avec son énorme catalogue (aux Etats-Unis d'abord), NBC-Universal lancera Peacock au printemps et WarnerMedia lancera HBO Max. Sans compter en France le lancement de Salto, la plateforme commune à France télévisions, TF1 et M6.

La «guerre du streaming» est donc bel et bien déclarée d'autant que les Français passent de plus en plus de temps devant des vidéos à la demande : 17,3 millions ont regardé au moins un programme sur une plateforme au cours de l'année écoulée selon Mediamétrie.
Faute de pouvoir s'abonner à toutes les plateformes, les Français vont devoir faire des choix pour pouvoir suivre leurs séries préférées. Et certains acteurs redoutent… un retour du piratage. Un comble.