Accéder au contenu principal

L’ADN synthétique, une révolution à venir pour le stockage de données

Par Patrick Dufour, Directeur Stratégie et alliances Le PEPR (programme et équipement prioritaire de recherche) exploratoire MoleculArXiv, piloté par le CNRS, développe de nouveaux dispositifs de stockage de données sur ADN. Son aboutissement marquera une sensationnelle innovation, répondant à de multiples points de blocage déjà pressants. Ce programme et équipement prioritaire de recherche est certainement un des plus importants à soutenir à ce jour. Une perspective prometteuse Personne n’est passé à côté des travaux de recherche scientifique sur les possibilités qu’offre l’ADN synthétique en matière de stockage de l’information. Le CNRS publie ses avancées régulièrement et il y a de quoi chanter tel le coq au petit matin si l’on en juge par les progrès manifestes des chercheurs en la matière. Il sera passionnant de suivre les résultats des très prochaines applications concrètes. Des partenariats avec des instituts français comme l’INA, la BNF ou des institutions européennes permettro

Bagages perdus : le système révolutionnaire de Sigfox

bagage


On connaît tous les célèbres présentations que faisait Steve Jobs, l’emblématique patron d’Apple. Mais il n’y a pas qu’Apple qui fait des « keynotes ». Sigfox, la start-up toulousaine qui est devenue grande dans le domaine des objets connectés, a organisé, mercredi à Singapour, un événement, « Sigfox Connect ». Un rendez-vous qui a permis de présenter l’actualité de la société, et pour son PDG, Ludovic Le Moan, de livrer sa vision de l’avenir de Sigfix et des enjeux du marché de l’IoT (internet of things, internet des objets).
Le PDG a notamment fait quatre annonces majeures. Première annonce, un partenariat avec Amadeus, premier fournisseur de solutions informatiques pour l’industrie du voyage et du tourisme, qui a nécessité un an der recherche. Les deux sociétés lancent PinPoint. Son objectif est de fournir la solution de suivi la plus complète du marché pour les aéroports et les compagnies aériennes. Chaque année, les aéroports et les compagnies aériennes transportent des milliards de bagages et de biens de grande valeur qui sont trop souvent perdus, endommagés ou retardés, entraînant des pertes financières importantes, une inefficacité opérationnelle et une insatisfaction croissante des voyageurs.
Grâce à des étiquettes PinPoint, réutilisables, placées sur les bagages, aux capteurs de proximité installés dans les aéroports et à la couverture mondiale du réseau 0G de Sigfox, les compagnies aériennes seront en mesure de surveiller les bagages, de suivre précisément leur emplacement et de détecter les anomalies. Le système pourra être utilisé pour les biens de valeurs. La collaboration entre Amadeus et Sugfx devrait, à terme, aboutir à une joint-venture.

Meilleure géolocalisation

Seconde annonce dévoilée hier : Sigfox lance un service de réseau privé (PAN) pour permettre aux clients de Sigfox de choisir entre un service privé ou un service global, en fonction de leurs contraintes économiques et industrielles. «Les fournisseurs de solutions Smart Home ou Smart City seront parmi les premiers bénéficiaires de cette nouvelle offre » assure Ludovic Le Moan.
Troisième annonce, le renfort des services de géolocalisation « Atlas » pour améliorer le suivis de biens avec deux nouvelles offres, Atlas Native et Atlas Wifi. Grâce aux données des dispositifs GPS et à leur comparaison avec les empreintes du réseau Sigfox, les algorithmes de Machine Learning (apprentissage automatique) d’Atlas réduisent l’incertitude relative à la localisation « réelle » de l’équipement et améliorent la précision de la géolocalisation en limitant la marge d’erreur à 800 mètres. Atlas WiFi, mené en partenariat avec HERE Technologies, ouvrira de nouvelles opportunités en particulier dans la chaîne d’approvisionnement et la logistique.

Compteurs connectés

Enfin, la dernière grande annonce faite par Ludovic Le Moan, concerne un partenariat avec NICIGAS, l’un des principaux fournisseurs de gaz au Japon. Ce projet, développé par UnaBiz et SORACOM, va permettre de connecter 850 000 compteurs de gaz d’ici fin 2020 via le réseau 0G de Sigfox. « Ce projet démontre le potentiel incroyable des industries à connecter leurs actifs pour augmenter leurs revenus et leurs marges », estime le PDG toulousain, qui a précisé que Sigfox était « sur le point de dépasser l’objectif des 15 millions d’objets connectés à son réseau. »7

1,2 million de bagages perdus
Hantise des passagers comme des compagnies aériennes, les bagages perdus gâchent les voyages.
Selon le rapport 2018 de la Société internationale de télécommunication aéronautique (SITA), 4,27 milliards de bagages ont été transportés l’an passé, 24,8 millions « ont subi un incident ou une erreur d’acheminement ».
Parmi ces derniers, 5 % ont été perdus, soit 1,2 million de bagages qui n’ont jamais été récupérés par leurs propriétaires.

Posts les plus consultés de ce blog

Le bipeur des années 80 plus efficace que le smartphone ?

Par André Spicer, professeur en comportement organisationnel à la Cass Business School (City University of London) : Vous vous souvenez des bipeurs ? Ces appareils étaient utilisés largement avant l'arrivée massive des téléphones portables et des SMS. Si vous aviez un bipeur, vous pouviez recevoir des messages simples, mais vous ne pouviez pas répondre. Un des rares endroits où on peut encore en trouver aujourd’hui sont les hôpitaux. Le Service National de Santé au Royaume-Uni (National Health Service) en utilise plus de 130 000. Cela représente environ 10 % du nombre total de bipeurs présents dans le monde. Une récente enquête menée au sein des hôpitaux américains a révélé que malgré la disponibilité de nombreuses solutions de rechange, les bipeurs demeurent le moyen de communication le plus couramment utilisée par les médecins américains. La fin du bipeur dans les hôpitaux britanniques ? Néanmoins, les jours du bipeur dans les hôpitaux britanniques pourraient être compté

Univers parallèles et mondes virtuels : la guerre des métavers est commencée

  Une partie de poker dans le métavers (capture d'écran de la vidéo “Le métavers et comment nous allons le construire ensemble” sur YouTube) Par  Oihab Allal-Chérif , Neoma Business School Le 17 octobre 2021, Mark Zuckerberg a lancé les hostilités de manière assez théâtrale, comme s’il défiait ses concurrents d’en faire autant. Afin de concrétiser son rêve d’enfant, le métavers, il a décidé de mettre en œuvre des moyens colossaux : 10 000 ingénieurs hautement qualifiés seront recrutés en Europe dans les 5 prochaines années. Cette annonce a été faite quelques jours avant celle du changement de nom du groupe Facebook en Meta , le 28 octobre, démontrant ainsi l’engagement total du fournisseur de réseaux sociaux dans la transition vers le métavers. Le 22 juillet 2021, dans une interview à The Verge , le créateur de Facebook racontait : « Je pense à certains de ces trucs depuis le collège quand je commençais tout juste à coder. […] J’écrivais du code

Sans Sauvegarde, pas de cyber-résilience

Par Alexandra Lemarigny, directrice commercial Europe du Sud Opentext Security Solutions Les études diverses sur les habitudes de sauvegarde des entreprises et leurs collaborateurs sont sans équivoque : très majoritairement, elles ne s’attardent vraiment sur ces questions de sauvegarde ou de récupération qu’en cas d’incidents. Pourtant la sauvegarde est l’élément majeur des dispositifs de cyber-résilience, à savoir la capacité à rester opérationnel, même face aux cyberattaques et à la perte de données. La sauvegarde n’est pas suffisamment considérée Dans les faits, force est de constater que la sauvegarde n’est pas envisagée dans son entièreté par les entreprises qui n’ont pas eu à subir d’accidents et il est fréquent qu’elles ne sauvegardent pas les éléments les plus pertinents. A titre d’exemples une entreprise peut ne sauvegarder qu’un ou deux serveurs, ou un élément qu’elle a identifié comme critique quelques années auparavant. Certaines ne tiennent pas compte de l’évolution de leu

Implants cérébraux : la délicate question de la responsabilité juridique des interfaces homme-machine

Dans le film Transcendance , de Wally Pfister, sorti en 2014, le héros mourant transfère son esprit dans un ordinateur quantique. Wally Pfister, 2014 Par  Elise Roumeau , Université Clermont Auvergne (UCA) Depuis quelques années, Elon Musk ne cesse de faire des annonces relatives à des avancées technologiques. Voitures autonomes , voyages interplanétaires , interface homme-machine , achat du réseau social Twitter… rien ne semble arrêter l’homme d’affaires. Aucun obstacle technique, géographique, physiologique ne lui semble infranchissable. Pourtant, ses projets pourraient, à court terme, poser de véritables difficultés du point de vue juridique. La recherche d’une fusion entre le cerveau et l’intelligence artificielle Avec Neuralink, l’un des objectifs visés par Elon Musk est de créer une interface entre l’humain et la machine . À plus ou moins court terme, le projet porte sur le développement d’implants cérébraux pour pallier des troubles neur

ChatGPT et cybersécurité : quels risques pour les entreprises ?

Analyse de Proofpoint Les plateformes de génération de texte tel que ChatGPT permettent de créer du contenu de qualité, instantanément, gratuitement, et sur n’importe quel sujet. Comme le confirme le lancement de Bard par Google, nous sommes désormais entrés dans une course à l’IA, ou chaque géant du web cherche à posséder la meilleure solution possible. Si l’avancée technologique est majeure, le risque notamment pour la cybersécurité des entreprises est indéniable. Comment lutter contre des campagnes de phishing de plus en plus ciblées et sophistiquées, maintenant alimentées par des technologies capables de parfaire encore plus la forme et la teneur d’un email malveillant ? En quelques mots, ChatGPT offre une ingénierie sociale très performante, mais une automatisation encore limitée. Concernant la détection de la menace par rançongiciels, comme l’explique Loïc Guézo, Directeur de la stratégie Cybersécurité chez Proofpoint, « Bien que les chatbots puissent générer du texte pour le cor

Sondage : quatre Français sur dix craignent le vol d'identité

Selon un sondage représentatif commandé par le fournisseur de messagerie GMX , de nombreux internautes français sont préoccupés (31%), voire très inquiets (9%), d'être victimes d'un vol d'identité. La majorité craint que des inconnus puissent faire des achats (52%) avec leur argent. Dans le cas d'une usurpation d'identité, les criminels accèdent aux comptes en ligne et agissent au nom de leurs victimes. De nombreuses personnes interrogées craignent que des inconnus signent des contrats en leur nom (37 %), que des escrocs utilisent l'identité volée pour ouvrir de nouveaux comptes (36 %) et que des informations les plus privées tombent entre des mains étrangères ou soient rendues publiques (28 %). Besoin de rattrapage en matière de sécurité des mots de passe Il est urgent de rattraper le retard en matière d'utilisation de mots de passe sûrs selon GMX : 34 % des utilisateurs d'Internet en France utilisent dans leurs mots de passe des informations personnell