Par Laurence Corroy , Université de Lorraine Si les adolescentes et adolescents se retrouvent confrontés de plus en plus précocement à de la pornographie en ligne, il leur est très difficile d’aborder le sujet avec des adultes. Retour sur une enquête de terrain alors que les éditeurs de sites sont sommés d’instaurer un contrôle d’âge pour l’accès à ces contenus sensibles. Dès que l’on parle des adolescents et de leurs relations au numérique, les débats se polarisent, sans qu’il y ait nécessairement le réflexe de recueillir leur témoignage. En recherche, il est pourtant extrêmement important de leur donner la parole, ce qui permet de mieux mesurer leur capacité d’analyse et de distance vis-à-vis des messages médiatiques. Dans le cadre de l’étude Sexteens , menée en Grand Est, nous avons rencontré plus d’une soixantaine d’adolescents pour évoquer avec eux les représentations de la sexualité et de l’amour dans les séries pour ados qu’ils regardent. Ces séries on...
Une étude réalisée par CARVEA Consulting et OPINEA révèle une France divisée sur le traçage numérique des malades du Covid-19.
En effet 45% de nos compatriotes ont une posture négative vis à vis d'une telle solution et même 27% la rejettent totalement, peu importe leur profil sociodémographique.
Que dire des Chinois ou des Coréens du Sud à qui personne n'a posé de question pour l'adopter… ?
Les craintes sont nombreuses : la perte de l'intimité et de la vie privée arrive en tête du classement avec 57% et même 70% parmi les plus jeunes.
Mais sont-ils conscients du coût que la protection de cette intimité et de la vie privé représente ? A priori oui. En expliquant qu'un traçage digital pourrait sauver plusieurs dizaines de milliers de vies et plusieurs centaines des milliers d'emplois, nous retrouvons d'une part :
Cette étude a été réalisée par CARVEA Consulting et OPINEA du 30 avril au 4 mai 2020. Elle est basée sur des interviews en ligne et un échantillon de 1004 répondants âgés de 15 à 75 ans, représentatif de la population française (sexe, âge, région et CSP) suivant la méthode des quotas
En effet 45% de nos compatriotes ont une posture négative vis à vis d'une telle solution et même 27% la rejettent totalement, peu importe leur profil sociodémographique.
Que dire des Chinois ou des Coréens du Sud à qui personne n'a posé de question pour l'adopter… ?
Les craintes sont nombreuses : la perte de l'intimité et de la vie privée arrive en tête du classement avec 57% et même 70% parmi les plus jeunes.
Mais sont-ils conscients du coût que la protection de cette intimité et de la vie privé représente ? A priori oui. En expliquant qu'un traçage digital pourrait sauver plusieurs dizaines de milliers de vies et plusieurs centaines des milliers d'emplois, nous retrouvons d'une part :
- 16% de nos compatriotes qui préfèrent toujours protéger leur vie privée et leur intimité en sacrifiant les vies et les emplois
- 35% qui déclarent qu'une telle solution nécessite un consentement préalable quitte à sacrifier des vies et des emplois
- Et d'autre part 49% des français considèrent qu'une telle solution devrait être imposée sans discussion ni consentement afin de sauver un maximum de vies et d'épargner des emplois.
Cette étude a été réalisée par CARVEA Consulting et OPINEA du 30 avril au 4 mai 2020. Elle est basée sur des interviews en ligne et un échantillon de 1004 répondants âgés de 15 à 75 ans, représentatif de la population française (sexe, âge, région et CSP) suivant la méthode des quotas