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Les entreprises ne sont pas prêtes à réussir le déploiement de l’IA générative

Une nouvelle étude commandée par Alteryx , la plateforme d'IA pour l'analyse d'entreprise en France, révèle que les organisations ne sont pas prêtes à tirer parti de l'IA générative en raison de leurs données. Le rapport " Data Stack Evolution : Legacy Challenges and AI Opportunities", qui a interrogé 3 100 leaders mondiaux de l'informatique, a mis en évidence des obstacles qui empêchent le déploiement réussi de l'IA générative, notamment la gestion des piles de données, la stratégie technologique et les cultures d'entreprise. Un manque de confiance envers les piles de données L’étude souligne un décalage important entre la confiance que les responsables informatiques mondiaux accordent à leurs données et la réalité de leurs piles de données. En France, alors que 43% des répondants qualifient la maturité de leurs données comme étant "bonne" ou "avancée" et que 68% ont confiance dans leurs données, un cinquième a tout de même évo

Le Commandement de l’espace français participe à un nouvel exercice international

 

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Après AsterX,  le Commandement de l’espace, basé à Toulouse, participe à SACT./ Photo Armées de l'Air et de l'Espace, Jean-Luc Brunet


Début mars, le Commandement de l’espace (CDE), installé à Toulouse avait piloté le premier exercice militaire spatial français baptisé AsterX, un clin d’œil au premier satellite français lancé par une fusée Diamant le 26 novembre 1965, mais aussi à Astérix, le célèbre gaulois de la bande dessinée. Cet exercice tactique et opératif d’entraînement aux opérations spatiales militaires avait mobilisé une soixantaine de personnels et avait reçu la visite d’Emmanuel Macron.

Synergies civilo-militaires

Depuis lundi, le CDE participe à un nouvel exercice international, le Sprint advanced concept training (SACT), évènement pluriannuel organisé par le National space defense center (NSDC) américain. « Pendant toute la semaine, les opérations spatiales de trois centres opérationnels de commandement et de contrôle (Amériques, Océanie et Europe) vont se coordonner sans interruption sur le rythme des trois-huit. Pour la première fois, c’est le CDE qui prendra la direction du centre d’opérations Europe, depuis le site de l’Ecole militaire, à Paris », a précisé mardi soir le ministère des Armées, précisant qu’« à l’instar d’AsterX, SACT s’appuiera fortement sur les synergies civilo-militaires, comme en atteste la participation de Safran Data System et d’Ariane Group, présents en soutien des opérations de suivi de la situation spatiale ».

SACT a pour objectif, en effet, d’évaluer la capacité du secteur commercial à apporter son concours à la mission Protect and defend (Protéger et défendre). Il permet aussi de tester les capacités de l’industrie à suivre et analyser des évènements spatiaux réels complexes.

En décembre 2019, le site Zodiac Data Systems de Colombelles avait été choisi comme centre d’opération européen pour le 3e exercice SACT et avait reçu une trentaine de participants internationaux de la communauté de la surveillance de l’espace – acteurs gouvernementaux et commerciaux – en opérant son service WeTrack de surveillance de l’espace.

Jusqu’à demain, « pour le CDE, cet exercice représente une belle opportunité de développer efficacement de nouvelles compétences en matière de compréhension du domaine spatial et d’identifier des technologies innovantes », a précisé le ministère. « Le retour d’expérience permettra de préciser le contour du périmètre confié aux opérateurs commerciaux dits de confiance pour former à terme une cellule commerciale intégrée aux opérations spatiales militaires. »

WeTrack, innovation de Safran Data Systems

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Safran Data Systems, société du Groupe Safran spécialisée notamment dans la télémesure, la communication et la surveillance de l’espace, participe à l’exercice spatial international Sprint advanced concept training. La société a notamment développé WeTrack, une solution de surveillance de l’espace unique au monde. "Notre technologie vient s'illustrer et se distinguer en observant non pas le reflet de la lumière sur les satellites, comme c'est le cas avec les télescopes, mais en analysant les signaux émis par les satellites. Pour ce faire, nous utilisons des capteurs radiofréquences (RF) que nous avons déployés en France, en Asie (Thaïlande) ainsi qu'aux États-Unis. Ces trois bases de capteurs apportent une couverture complète, et des calculs mathématiques permettent de reconstituer la position exacte de l'objet", explique Alexandre Thily, directeur commercial chez Safran Data Systems, sur le site de la société. 

"C'est extrêmement précis : à partir du moment où l'on a marqué un objet, on en a la signature radiofréquence certifiée et on ne peut plus la perdre. Nous pouvons ainsi voir la quasi-intégralité des satellites géostationnaires (satellites commerciaux, militaires ou encore gouvernementaux)."






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