Friedrich Merz et Emmanuel Macron - Photo Bundesregierung / Jesco Denzel. Réunis à Berlin pour un sommet sur la souveraineté numérique, la France et l’Allemagne ont scellé une feuille de route commune pour renforcer l’autonomie technologique européenne. Simplification réglementaire, normes de protection des données, investissements massifs et développement d’une IA d’avant-garde structurent cette stratégie, alors que l’Europe tente de combler son retard face aux États-Unis et à la Chine. Le hasard fat parfois bien les choses. Alors qu’un Sommet sur la souveraineté numérique européenne s’est tenu ce mardi 18 novembre à Berlin, le monde et donc l’Europe faisaient face à de nombreux sites internet en panne. Plusieurs sites, dont le réseau social X et la page d’accès de l’agent conversationnel ChatGPT, ont été perturbés en raison d’un incident technique touchant le fournisseur américain de services Cloudflare, utilisé par 20 % des sites dans le monde. On aurait voulu démontre...
Même si le transhumaniste Ray Kurzweil ou d'autres PDG d'entreprises spécialisées dans l'intelligence artificielle laissent entrevoir un avenir radicalement différent sur la scène du Mobile World Congress, il est révolu le temps où le salon de la téléphonie mobile était le centre de gravité de l'innovation pour n'importe quel secteur d'activité. Ne vous méprenez pas, les acteurs des télécommunications jouent toujours un rôle essentiel en tant que catalyseurs de l'écosystème technologique au sens large, mais le MWC est redevenu un salon B2B des télécommunications avec quelques opportunités limitées dans le domaine des technologies grand public.
La nouvelle collection été/automne chinoise de smartphones
Comme toujours, la nouvelle collection d'appareils pour l'été et l'automne fera l'objet d'un certain battage médiatique. Au-delà de la démonstration du Samsung Galaxy S25, il faut s'attendre à de grandes nouveautés de la part de marques plus modestes. Les acteurs chinois lanceront probablement de nouveaux smartphones comme le Serie 14 Pro de RealMe, le One Plus Open 2 d'Oppo, le X200 Ultra de Vivo, le 15 Ultra de Xiaomi et l'accent sera mis davantage sur les téléphones d'entrée de gamme pour HMD ou les smartphones abordables avec Nothing.L'IA partout, des réseaux aux appareils : un rôle transformateur mais pas une nouvelle activité
L'intelligence artificielle ne sera pas seulement intégrée dans les appareils, elle sera partout. Nous continuerons à assister à des transactions dans lesquelles les opérateurs de télécommunications tireront parti de leurs canaux de distribution pour conclure des accords avec divers acteurs de l'IA (par exemple, des LLM tels que DeepSeek, OpenAI, Gemini, mais aussi d'autres acteurs tels que Perplexity), mais la plupart des discussions porteront sur le rôle de l'IA dans la transformation des opérateurs de télécommunications.Celles-ci exploitent la technologie de l'IA depuis un certain temps pour améliorer l'efficacité opérationnelle du réseau et la maintenance prédictive, ainsi que l'efficacité et la qualité des appels vocaux, mais avec l'IA générative, il y aura davantage de discussions sur la manière dont l'IA peut transformer l'expérience des clients et stimuler la productivité interne. L'idée que les telcos puissent devenir des usines à IA semble prématurée et il sera plus pertinent de discuter de la manière dont l'IA peut aider les réseaux à devenir plus autonomes et économes en énergie tout en étant combinée avec les technologies edge et IoT.
6G, technologie quantique, cybersécurité et perturbation des satellites
La technologie 6G pourrait être présentée, mais ce n'est que pure spéculation puisqu'elle ne sera pas disponible commercialement avant la fin de la décennie. Il y aura également des discussions sur les futurs cas d'utilisation de la technologie quantique.En attendant, la question pour les opérateurs de télécommunications reste de savoir comment monétiser la 5G et tirer parti de l'IA pour permettre à d'autres secteurs verticaux de se moderniser, de l'industrie 4.0 à la cybersécurité alimentée par l'IA en passant par les options de service par drone. En ce qui concerne les perturbations potentielles, les opérateurs traditionnels devraient suivre de plus près le développement des satellites.
