L’intérieur futuriste du JiYue 01 / DR La Chine a pris une longueur d’avance dans le déploiement des voitures autonomes, déjà présentes sur ses routes et dans plusieurs métropoles. En France, l’étude d’Asterès chiffre pour la première fois les bénéfices potentiels d’une telle révolution pour la sécurité routière. Tandis que Forrester anticipe un basculement mondial du marché dès 2026, la course à la mobilité sans conducteur s’accélère. Imaginez. Pour aller travailler, vous montez dans votre voiture, appuyez sur un bouton et sans aucune autre intervention, votre véhicule vous amène à destination sans que vous touchiez le volant, vous laissant le loisir de lire La Dépêche ou regarder la télévision à bord. Ce qui semblait n’être que la séquence d’un film de science-fiction devient la réalité avec les voitures autonomes. En Chine, la voiture autonome n’est ainsi plus un concept mais une réalité industrielle. Dans les grandes métropoles comme Pékin, Wuhan, Shenzhen ou Shanghai, les r...
Après le scandale des écoutes à grande échelle des télécommunications des Européens par la NSA, l'agence nationale de sécurité des Etats-Unis, la protection de la vie privée et des données personnelles est devenue un enjeu majeur où les divergences de vues quant au prochain règlement européen sur les télécoms sont de plus en plus nombreuses.
Parmi ces divergences, la façon dont le règlement et la directve vont se mettre en place. Certains sont partisans d'un accord bilatéral UE-Etat-Unis, la plupart des sociétés internet traitant des données personnelles étant américaines. D'autres estiment au contraire que le règlement et la directive doivent être élaborés par l'Europe d'abord, et plus particulièrement par le Parlement Européen.
L'eurodéputée PS du Sud-Ouest Françoise Castex est naturellement de ceux-là, qui vient de demander "la suspension des négociations TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership) tant que le paquet données personnelles voté par le Parlement européen n'aura pas été adopté par les 28". Les accords douaniers bilatéraux actuellement en cours de renégociation pourraient, en effet, comprendre un volet sur les données personnelles, potentiellement moins contraignant que ce qu'espèrent les défenseurs européens de la vie privée. Une inquiétude corroborée par les circonstances de la signature d'un accord douanier entre l'UE et le Canada le 18 octobre : une semaine après sa signature, cet accord n'a toujours pas été rendu public, laissant craindre que les positions européennes aient été édulcorées.
Pour l'eurodéputée socialiste,"ce sont les mêmes États qui freinent des deux pieds l'adoption d'une nouvelle législation sur les données personnelles et qui veulent par ailleurs accélérer les négociations avec les USA. Ce n'est pas avec les États-Unis que les 28 doivent négocier la protection des données personnelles des Européens, c'est avec le Parlement européen." Et Mme Castex de rappeler que la Commission Liberté civile du Parlement européen s'est exprimée le 21 octobre dernier à l'unanimité pour une législation plus protectrice en matière de données à caractère personnel.
Pour l'heure les négociatons entre les Etats-Unis et l'Europe doivent reprendre à Bruxelles le 11 novembre et jusqu'au 15 novembre. Elles reprendront ensuite à Washington à la mi-décembre.
