Friedrich Merz et Emmanuel Macron - Photo Bundesregierung / Jesco Denzel. Réunis à Berlin pour un sommet sur la souveraineté numérique, la France et l’Allemagne ont scellé une feuille de route commune pour renforcer l’autonomie technologique européenne. Simplification réglementaire, normes de protection des données, investissements massifs et développement d’une IA d’avant-garde structurent cette stratégie, alors que l’Europe tente de combler son retard face aux États-Unis et à la Chine. Le hasard fat parfois bien les choses. Alors qu’un Sommet sur la souveraineté numérique européenne s’est tenu ce mardi 18 novembre à Berlin, le monde et donc l’Europe faisaient face à de nombreux sites internet en panne. Plusieurs sites, dont le réseau social X et la page d’accès de l’agent conversationnel ChatGPT, ont été perturbés en raison d’un incident technique touchant le fournisseur américain de services Cloudflare, utilisé par 20 % des sites dans le monde. On aurait voulu démontre...
Bouclier "vie privée" UE-États-Unis: les députés examinent le nouvel accord sur les transferts de données transatlantiques
Le nouveau cadre relatif au bouclier "vie privée" sur les transferts UE-États-Unis de données à caractère personnel par des entreprises privées, qui devrait remplacer l'ancien accord sur la "sphère de sécurité", sera débattu par les députés de la commission des libertés civiles lors d'une audition jeudi après-midi.
L'Autrichien Max Schrems, dont le procès contre Facebook a entraîné la fin des règles sur la sphère de sécurité, le principal négociateur américain, le contrôleur européen de la protection des données ainsi que des représentants du groupe de travail "Article 29" ou encore de la Commission seront questionnés sur l'accord.
L'audition de la commission des libertés civiles vise à aider les députés à surveiller l'application du nouveau cadre sur le bouclier "vie privée" et à évaluer s'il protège de façon adéquate les citoyens de l'UE. Certains députés ont déjà fait part de craintes concernant le nouvel accord. Le Parlement européen doit donner son avis avant que la Commission
n'adopte une "décision relative au caractère adéquat" du système déclarant que le cadre offre un niveau suffisant de protection des données - une condition préalable à la mise en oeuvre de l'accord.
