L’Arcep publie la deuxième édition de son observatoire dédié à l’extinction des réseaux 2G et 3G. Malgré la baisse constatée au troisième trimestre 2025, 5,6 millions de cartes SIM restent actives sur ces technologies en France métropolitaine, alors que les opérateurs approchent des échéances de coupure. À un an des premières échéances d’extinction annoncées par les opérateurs, l’Arcep affine son diagnostic sur la transition vers les technologies 4G et 5G. La deuxième édition de l’observatoire lancé en septembre 2025 confirme un recul du parc de cartes SIM encore limité aux réseaux 2G ou 3G/2G, mais le volume résiduel demeure significatif : 5,6 millions d’unités en service à fin septembre. Sur un trimestre, le retrait de 285 000 cartes, soit – 4,8 %, traduit une dynamique engagée mais insuffisante au regard du calendrier de fermeture des réseaux historiques. L’analyse distingue clairement les usages. 2,6 millions de cartes SIM, représentant 47 %...
Une enquête réalisée par BVA pour mediarh.com et publié ce 1er décembre fait le point sur la perception des salariés à l’égard des start-up et plus généralement de l’innovation.
L’innovation, principal trait d’image associé aux start-up par les salariés
39% des salariés ont cité en premier l’innovation comme marqueur associé aux start-up. Au global, Cette dimension a été évoquée par 2/3 des salariés (65%). Notons que pour un tiers des salariés, les start-up sont également des entreprises dynamiques (36%), qui exercent dans le secteur des nouvelles technologies (34%) et de petites tailles (33%). Les salariés considèrent que la création de start-up en France est principalement soutenue par des acteurs privés et notamment des incubateurs soutenus par de grandes entreprises (60%), des investisseurs privés (57%) et des fonds d’investissement (56%).
Plus de 4 salariés sur 10 aspirent à travailler dans une start-up
Si seulement 3% des salariés indiquent travailler dans une start-up, ils sont plus de 4 sur 10 à affirmer qu’ils souhaiteraient y travailler (42%). A noter, l’écart générationnel sur cette question : 54% des 15-29 ans sont séduits par cette perspective contre seulement 34% des salariés âgés de plus de 50 ans. C’est avant tout la « culture start-up » qui séduit. Près d’un salarié sur deux qui souhaite travailler dans une start-up justifie ce choix par la liberté et l’autonomie dans le travail (51%) et la perspective de travailler dans un environnement professionnel agréable et détendu (50%). Ils mettent aussi en avant les opportunités professionnelles offertes (48%) et l’attrait d’une rémunération plus attractive (42%).
Les salariés jugent leur entreprise plutôt innovante en matière commerciale mais sensiblement moins concernant ses pratiques RH
6 salariés sur 10 affirment que leur entreprise est innovante sur son métier (savoir-faire autour du produit ou du service commercialisé). Ils sont en revanche moins d’un sur deux à penser qu’elle est innovante concernant son environnement de travail (43%) ou ses pratiques RH (35%). L’innovation en matière RH apparait comme étant multiforme : elle concerne la qualité de vie au travail (48%), la mobilité (44%) ou encore le recrutement (39%). Les salariés estiment que les innovations en matière RH devraient porter avant tout sur la qualité de vie au travail (66%) et dans une moindre mesure sur le management (41%). A noter, si les employés se prononcent plus largement en faveur d’innovations liées à la QVT (70%), les cadres mettent davantage en avant le besoin d’innovation dans le domaine du management (57%).
