Face aux ingérences étrangères, à la désinformation en ligne et à la fragilisation du débat public, l’Union européenne dévoile son « Bouclier européen de la démocratie ». Articulée autour d’un centre dédié à la résilience démocratique et d’un arsenal pour encadrer les plateformes, cette stratégie entend protéger les institutions tout en renforçant la participation citoyenne. Alors qu’Emmanuel a appelé, mercredi au siège de La Dépêche du Midi, à « sonner le tocsin » contre les réseaux sociaux et leurs algorithmes qui minent les démocraties et sont utilisés lors de certaines opérations d’influences étrangères, l’Union européenne agit aussi. Face aux offensives informationnelles et au recul de la confiance civique, elle tente de bâtir un rempart démocratique à la hauteur des menaces. Le « European Democracy Shield » (Bouclier européen de la démocratie), présenté par la Commission et le Haut Représentant, se veut justement cette architecture : un disposi...
Lancé en 2015, le déploiement du nouveau compteur communicant Linky dans les 35 millions de foyers français suscite toujours une vive polémique que ce soit sur les ondes qui poseraient problème à certaines personnes ou sur les données collectées.
Ce mardi 27 mars, la Présidente de la CNIL (Commission national de l'informatique et des libertés) vient de mettre en demeure la société Direct Energie "en raison d’une absence de consentement à la collecte des données de consommation issues du compteur communicant Linky." La CNIL demande à la socoété de "se conformer à la loi dans un délai de trois mois."
Données collectées sans consentement
"A l’occasion de l’installation du compteur communicant Linky, la société a demandé au gestionnaire du réseau de distribution, la société ENEDIS, de lui transmettre les données de ses clients correspondant à leur consommation journalière d’électricité ainsi que les données de consommation à la demi-heure. Ces données ne peuvent cependant être recueillies qu’après avoir obtenu le consentement des personnes concernées", observe la CNIL, qui avait décidé en octobre 2016 et février 2018 de diligenter des contrôles afin de s’assurer de la conformité de ce dispositif à la loi Informatique et Libertés de 1978.
Ce sont ces contrôles ont conduit à constater un manquement concernant le consentement à la collecte des données de consommations quotidiennes.
