Selon la dernière étude Global Digital Trust Insights 2026 de PwC, l’intelligence artificielle s’impose comme levier majeur de défense numérique. Mais la majorité des organisations restent vulnérables, faute de compétences et de stratégie claire. Face à une intensification sans précédent des menaces numériques, les entreprises accélèrent leurs efforts pour renforcer leur sécurité. D’après l’édition 2026 de l’étude Global Digital Trust Insights menée par PwC, si 78 % des organisations dans le monde prévoient d’augmenter leur budget cybersécurité cette année, seules 6 % se déclarent pleinement prêtes à affronter une cyberattaque majeure. Un chiffre qui illustre le décalage entre les ambitions stratégiques et la réalité opérationnelle. L’intelligence artificielle est LA priorité L’intelligence artificielle s’impose désormais comme LA priorité absolue des investissements cyber : 36 % des entreprises interrogées prévoient d’y consacrer une part croissante de le...
Selon une récente étude de EY et l’Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (ALPA), entre 2016 et 2017, le nombre de pirates est passé de 11,6 millions de personnes consommant illégalement du contenu par mois à 10,6 millions, soit un million de moins en un an (-8%). Les pirates consomment également moins, en moyenne chaque pirate a consommé 4% de contenu illégaux de moins qu’en 2016. Mais le piratage constitue toujours une plaie pour les producteurs de contenus.
Alors que le Parlement européen a voté le 12 septembre dernier la directive réformant le droit d'auteur, l'institut Idate, basé à Montpellier, vient de réaliser une enquête sur les nouveaux enjeux du piratage des médias .
"Différents facteurs ont favorisé l’évolution des méthodes et pratiques de piratage, en particulier le recours plus important au streaming, le développement des systèmes d’applications, la structuration plus « professionnelle » des offres, et le relais d’usage des plateformes sociales", explique Jacques Bajon, consultant Pôle Média-Télécoms à l'Idate.
Un modèle économique rentable pour les offres de piratage à grande échelle
"Les contenus linéaires et sportifs sont le nouveau champ de bataille, avec des impacts économiques forts. En effet, Le manque à gagner pour les détenteurs de droits et les risques sur les revenus de l’abonnement TV sont importants. Sans oublier l’impact du piratage communautaire, il existe un modèle économique rentable pour les offres de piratage à grande échelle, qui se sont professionnalisées", indique l'Idate."La fermeture des sites et la poursuite des pirates donnent des résultats ponctuels, mais sur le long terme des sites miroirs sont mis en place, le recours à d’autres systèmes de piratage est utilisé, la localisation géographique des hébergeurs s’adapte … D’autres mesures comme la protection technique des contenus, la communication auprès du grand public ou la collaboration entre les acteurs de l’écosystème peuvent également compléter un dispositif de lutte contre le piratage audiovisuel", explique l'Idate.
Sites miroirs et boîtiers TV pirates
On peut par exemple citer le site Zone-telechargement qui était opéré depuis la région toulousaine. Fermé en décembre 2016, il est réapparu en de multiples exemplaires depuis...Quant aux nouvelles méthodes de piratages, elles se multiplient également. On peut citer l'émergence de boîtiers Android pré-configurés qui permettent de visionner en direct des chaînes payantes pour une somme modique.
Après une enquête complexe d’un an coordonnée par Europol, les autorités du Hampshire (sud-est de l’Angleterre), de l’Ecosse et de l’Irlande ont arrêté début septembre six personnes soupçonnées de distribuer illégalement des chaînes de télévision premium utilisant la technologie IPTV (Internet Protocol Television).

