Face à la hausse des usurpations de numéros, l’Arcep adopte une série de mesures techniques et contractuelles pour renforcer l’authentification des appels, sécuriser la numérotation et protéger les abonnés, avec une entrée en vigueur progressive à partir du 1er janvier 2026. L’Arcep, le gendarme des télécoms, entend muscler la protection des abonnés face aux usurpations de numéros de téléphone. En effet, malgré la généralisation du mécanisme d’authentification du numéro d’appelant, la plateforme "J’alerte l’Arcep" a déjà enregistré près de 18 000 signalements depuis janvier dernier, révélant la persistance de techniques de fraude capables d’exploiter les failles résiduelles du dispositif. Le régulateur renforce d’abord la gestion des appels internationaux comprenant un numéro mobile français non authentifié. Durant la phase transitoire, ces appels – légitimes ou non – resteront indissociables. L’Arcep impose donc leur passage en appel masqué dès le 1ᵉʳ janvier 2026, afin de p...
Les salariés sont nombreux à contourner leur service informatique : 40 % d’entre eux utilisent en effet leur propre smartphone pour le travail et 69 % affirment que leurs technologies personnelles sont plus performantes que celles disponibles au bureau. C’est ce que révèle la nouvelle étude « La génération appli » lancée par le fournisseur de solutions de communications professionnelles Fuze.
L’étude de Fuze, qui analyse les attentes technologiques sur le lieu de travail à travers une enquête réalisée auprès de 5000 salariés et 2500 adolescents en Europe, révèle l’ampleur du « Shadow IT », c’est-à-dire la tendance consistant à apporter ses propres équipements au bureau, qu’ils soient ou non approuvés par les services informatiques. En dehors de leur téléphone mobile, 28 % des salariés français se servent de leur ordinateur portable personnel au travail, tandis que 19 % apportent leur propre tablette.
Il en va de même pour les logiciels et applications : de nombreux salariés ne tiennent pas compte des règles mises en place par le service informatique et installent des outils personnels non validés pour un usage professionnel. C’est ainsi que 32 % utilisent la messagerie instantanée, 25 % passent régulièrement des appels vidéo et 21 % stockent des données dans le cloud, le tout sans l’aval de leur service informatique.
La génération appli
"Les départements informatiques à travers Europe sont confrontés à un dilemme : améliorer les technologies employées dans leur entreprise ou bien se faire court-circuiter", explique Luca Lazzaron, SVP Opérations internationales pour Fuze.
"A la différence des salariés d’il y a dix ou quinze ans, ceux de la génération appli n’hésitent pas à adopter leurs propres technologies. Ils ont grandi entourés d’ordinateurs portables, d’iPhone et d’applications Internet, et l’idée d’installer une application pour exécuter une tâche leur vient tout naturellement. Ils ne voient pas dans les départements informatiques de la sécurité ou de la cohérence, mais des lenteurs bureaucratiques et des barrières superflues. »
« Les entreprises doivent accepter l’évolution des attentes de leur personnel. Cela passe par la fourniture des plus récentes technologies pour faire en sorte que les jeunes salariés – et en fait tous les salariés – puissent travailler à leur guise mais dans le cadre d’un environnement informatique maîtrisé et sécurisé. Tant qu’ils n’auront pas trouvé un moyen terme, les services informatiques continueront d’être contournés par la nouvelle génération. »
