En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...
Le groupe des Socialistes et Démocrates au Parlement européen organisait ce jeudi 20 octobre donc une conférence consacrée à la protection des lanceurs d'alerte à laquelle participait Raphaël Halet, l’un des révélateurs de l’affaire LuxLeaks.
L'eurodéputée du Sud-Ouest Virginie Rozière est intervenue pour souligner qu’il est possible d’établir une protection au niveau européen. La Commission des affaires juridique du Parlement se chargera bientôt de la rédaction d’un rapport d’initiative qui proposera des solutions concrètes pour avancer rapidement vers une proposition législative.
"La conférence d’aujourd’hui nous a montré une fois de plus qu’il existe une véritable attente d’une législation en la matière. Les syndicats, ONG et experts nous ont tous dit leur souhait d’une action rapide de l’Union européenne", a déclaré Virginie Rozière. "Notre rapport devra prévoir une définition large des lanceurs d’alerte afin de couvrir le maximum de situations individuelles possibles. Ce que nous souhaitons c’est une protection efficace et ambitieuse : cela passe par des mécanismes opérationnels de révélation, une protection de l’anonymat, une aide matérielle en cas de procédure judiciaire."