Fin octobre 2021, Mark Zuckerberg, PDG et fondateur de Facebook surprenait le monde en décidant de rebaptiser son groupe Meta. Un changement de nom qui intervenait après une succession de scandales sur l’utilisation des données des utilisateurs du réseau social, mais qui surtout marquait les ambitions du groupe dans le métavers, c’est-à-dire un univers numérique dans lequel, via un casque de réalité virtuelle, on peut interagir, acheter un appartement, jouer, commercer, etc. « Internet n’arrête pas d’évoluer. Nous sommes passés des PC fixes aux PC portables puis aux smartphones, du texte aux photos puis aux vidéos. Le métavers est la prochaine frontière », affirmait alors Mark Zuckerberg qui a lancé tout un débat sur le sujet des métavers et avivé les critiques. Puis plus rien… Jusqu’à ce mardi où Zuckerberg a annoncé dans un post Facebook le lancement en France et en Espagne d’Horizon Worlds.
Les métavers : un marché qui vaut des milliards
« J’ai hâte de voir les gens explorer et construire des mondes immersifs, et d’apporter cela à plus de pays bientôt », s’est réjoui le PDG. Huit mois après son lancement aux États-Unis et au Canada, cette plateforme, qui accueille 300 000 membres, est un réseau social immersif dans lequel les utilisateurs évoluent dans des mondes virtuels représentés par leur avatar. Pour accéder à Horizon Worlds, il faut être majeur, titulaire d’un compte Facebook et disposer d’un casque de réalité virtuelle Oculus Quest 2 (449 euros). Dès lors on peut jouer, visiter des musées ou assister à des concertes virtuels.
Reste à savoir si cette révolution sera pérenne ou éphémère. En France, elle sera observée dès septembre par un Observatoire des métavers. Car il n’y a pas que Meta-Facebook qui s’intéresse à ces univers numériques dont le chiffre d’affaires pourrait atteindre 678 milliards de dollars d’ici 2030 selon le cabinet Grand View Research (GVR).