Une étude sectorielle de l’Afnic met en lumière le décalage croissant entre viticulteurs et reste du monde agricole en matière de présence en ligne. Très équipés, offensifs sur la publicité et structurés dans leur stratégie numérique, ils démontrent le potentiel encore largement sous-exploité du web dans l’agriculture. Dans un paysage agricole où la transition numérique demeure inégale, les viticulteurs apparaissent comme un groupe particulièrement en avance sur internet. L’étude sectorielle de l’Afnic (Association Française pour le Nommage Internet en Coopération, qui gère les sites web en. fr), menée auprès de 1 002 TPE et PME du secteur entre juillet et août 2025, dresse un contraste net entre la filière viticole et l’ensemble des agriculteurs. Avec 79 % de sites internet actifs, contre seulement 27 % pour le reste du secteur, les viticulteurs ont ainsi fait du web un véritable levier d’activité. Leur présence sur les réseaux sociaux atteint 92 %, là où la m...
Elle a fait rêver des millions de gamins suspendus aux gadgets de James Bond et fascine encore lecteurs de romans ou spectateurs de film de science fiction.Une fascination d’autant plus insouciante que chacun a l’impression que ces technologies n’appartiennent qu’au futur.Et pourtant, la biométrie, c’est-à-dire la science des mesures et des statistiques appliquées aux êtres vivants, est plus que jamais présente dans notre quotidien.Les Français s’en rendent peu à peu compte.Sécurité et confort
Les récents déboires et retards du passeport biométrique, indispensable pour se rendre aux États-Unis, atteste, en effet, que les technologies ont atteint à la fois la maturité et la miniaturisation nécessaire à un développement exponentiel. Réservées jusqu’à présent à des sites sensibles, aéronautiques, militaires ou de recherches, les technologies biométriques commencent à irriguer d’autres secteurs : téléphonie mobile, informatique, automobile, banques, médiathèques voire cantines scolaires. À la biométrie de sécurité s’ajoute ainsi la biométrie de confort. Selon l’International Biometric Group, le marché de la sécurité se porte bien. En 2005, il était estimé à quelque 1,8 milliard de dollars avec une perspective de 5 milliards d’ici 2008. Toutefois, en France, la biométrie se développe plus lentement. Le cadre réglementaire (CNIL) et le sentiment de flicage – parfois avéré – sont sources de résistance mais permettent aussi de poser un vrai débat sur la biométrie.