Face à la hausse des usurpations de numéros, l’Arcep adopte une série de mesures techniques et contractuelles pour renforcer l’authentification des appels, sécuriser la numérotation et protéger les abonnés, avec une entrée en vigueur progressive à partir du 1er janvier 2026. L’Arcep, le gendarme des télécoms, entend muscler la protection des abonnés face aux usurpations de numéros de téléphone. En effet, malgré la généralisation du mécanisme d’authentification du numéro d’appelant, la plateforme "J’alerte l’Arcep" a déjà enregistré près de 18 000 signalements depuis janvier dernier, révélant la persistance de techniques de fraude capables d’exploiter les failles résiduelles du dispositif. Le régulateur renforce d’abord la gestion des appels internationaux comprenant un numéro mobile français non authentifié. Durant la phase transitoire, ces appels – légitimes ou non – resteront indissociables. L’Arcep impose donc leur passage en appel masqué dès le 1ᵉʳ janvier 2026, afin de p...
C'était il y a dix ans. Déjà. Le 15 septembre 1997, deux étudiants de 24 ans de l'université de Stanford en Californie déposaient le nom de domaine google.com, clin d'œil à « googol » (le nombre 10 puissance 100 (. Un an plus tard, dans la lignée de Steve Jobs (Apple) ou de Bill Gates (Microsoft), c'est dans un garage que les deux amis créent le groupe Google qui va révolutionner l'internet grâce à un concept à deux faces. Simplicité d'un côté avec une interface dépouillée à l'extrême (un champ de recherche sur une page blanche) ; complexité de l'autre avec un algorithme (le Pagerank) d'une grande qualité et des liens publicitaires (adSenses) liée à la recherche effectuée par l'internaute.LEADER EN FRANCE
Le moteur de recherches de ceux qui se présentent comme « trieurs du web » va alors connaître un succès fulgurant et planétaire. Multilingue, il est numéro un dans la quasi-totalité des pays du globe sauf en Chine, Japon et Russie et détient 60 % de la part de marché mondiale. En France, 85,8 % des requêtes sont effectuées par Google selon une étude publiée ce mardi par ComScore loin devant Yahoo ! (3,8 %) et Microsoft (3,4 %). Entré en bourse en 200, Google présente une capitalisation qui s'élève aujourd'hui à… 164 milliards de $.
Ne se reposant jamais sur ses lauriers, Google développe une culture de l'innovation inscrite au cœur de son management : chacun des 13 700 salariés est prié de passer 20 % de son temps à des projets personnels…
Une culture qui a permis à Google de se diversifier en interne ou en externe en offrant des services ou des logiciels gratuits. Après la recherche , Google a ainsi lancé son client e-mail Gmail, il a racheté la plateforme de blog Blogger, lancé son logiciel de photo Picasa, puis Google Maps, Google Earth pour voir la Terre vue du ciel… et le ciel vu de la Terre. Concurrençant Microsoft et son très cher Office, Google lance une suite bureautique en ligne. Il acquiert aussi Doubleclick (régie pub) et Youtube, leader du partage de vidéo. Et Google a le projet de lancer un Google phone.
Mais l'omniscience de Google - dont le slogan est « Ne fait pas de mal » - inquiète défenseurs des libertés publiques et partisans du multiculturalisme. Son projet de librairie mondiale, sa politique de confidentialité des données ou d'autocensure dans certains pays prêtent le flan à la critique. Pour l'heure, rien ne semble arrêter la star-up devenu colosse. Mais tout peut changer. Qui eut cru il y a dix ans que deux étudiants allaient damer le pion de Microsoft sur internet ?
Le moteur de recherches de ceux qui se présentent comme « trieurs du web » va alors connaître un succès fulgurant et planétaire. Multilingue, il est numéro un dans la quasi-totalité des pays du globe sauf en Chine, Japon et Russie et détient 60 % de la part de marché mondiale. En France, 85,8 % des requêtes sont effectuées par Google selon une étude publiée ce mardi par ComScore loin devant Yahoo ! (3,8 %) et Microsoft (3,4 %). Entré en bourse en 200, Google présente une capitalisation qui s'élève aujourd'hui à… 164 milliards de $.
Ne se reposant jamais sur ses lauriers, Google développe une culture de l'innovation inscrite au cœur de son management : chacun des 13 700 salariés est prié de passer 20 % de son temps à des projets personnels…
Une culture qui a permis à Google de se diversifier en interne ou en externe en offrant des services ou des logiciels gratuits. Après la recherche , Google a ainsi lancé son client e-mail Gmail, il a racheté la plateforme de blog Blogger, lancé son logiciel de photo Picasa, puis Google Maps, Google Earth pour voir la Terre vue du ciel… et le ciel vu de la Terre. Concurrençant Microsoft et son très cher Office, Google lance une suite bureautique en ligne. Il acquiert aussi Doubleclick (régie pub) et Youtube, leader du partage de vidéo. Et Google a le projet de lancer un Google phone.
Mais l'omniscience de Google - dont le slogan est « Ne fait pas de mal » - inquiète défenseurs des libertés publiques et partisans du multiculturalisme. Son projet de librairie mondiale, sa politique de confidentialité des données ou d'autocensure dans certains pays prêtent le flan à la critique. Pour l'heure, rien ne semble arrêter la star-up devenu colosse. Mais tout peut changer. Qui eut cru il y a dix ans que deux étudiants allaient damer le pion de Microsoft sur internet ?