Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
A l'occasion de sa 32e réunion internationale qui s'est ouverte hier à Paris, l'Icann - l'organisme international qui supervise le fonctionnement d'internet et les noms de domaines - a créé la suprise en annonçant vouloir libéraliser les extensions génériques dès le premier trimestre 2009. Une petite révolution qui ne va pas sans poser quelques problèmes.
Concrètement, chaque ordinateur connecté à internet reçoit une adresse IP de type 123.456.789.123. Difficile de retenir un tel numéro pour se conecter à l'ordinateur qui héberge son site web préféré. D'où la mise en place de noms de domaine (www.ladepeche.fr par exemple), beaucoup plus pratiques à mémoriser. Jusqu'à présent, les 162 millions de noms de domaines dans le monde avaient des suffixes génériques (. com, .net, .org...) ou nationaux (.fr pour la France). L'Icann, qui avait ouvert la voie il y a cinq ans en proposant de nouvelles extensions (.biz, .museum...), envisage pour 2009 de permettre le dépôt de noms de domaine dont les suffixes seraient .toulouse, .amour, .ville, ou carrément un nom de famille. Les possibilités seront alors infinies... et très lucratives pour l'organisation qui percevra un droit pour chaque extension déposée.
Mais la création de ces dernières n'ira pas sans problèmes et certains acteurs d'internet présents à Paris craignent une explosion du cybersquattage. Déjà l'an passé, l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle a constaté une hausse de 18% des plaintes pour des litiges sur les domaines... L'Icann promet toutefois un dispositif de contrôle en quatre point pour éviter ces problèmes.
internet multilingue
L'organisation internationale a ensuite fait une annonce moins polémique et très attendue : l'avènement du multilinguisme pour ces fameux noms de domaine. C'est-à-dire la possibilité d'avoir des adresses en caratères chinois, cyrilliques ou arabes. 15 langues ont été testées. «L'internationalisation de l'internet s'accélère et l'existence de
[ces] noms de domaine est essentielle pour permettre l'accès de chacun aux contenus dans sa langue», a souligné Eric Besson, secrétaire d'Etat au développement de l'économie numérique. Mais les Français devront prendre leur mal en patience, les adresses accentuées (comme ladépêche.fr) ne sont pas à l'ordre du jour...
Concrètement, chaque ordinateur connecté à internet reçoit une adresse IP de type 123.456.789.123. Difficile de retenir un tel numéro pour se conecter à l'ordinateur qui héberge son site web préféré. D'où la mise en place de noms de domaine (www.ladepeche.fr par exemple), beaucoup plus pratiques à mémoriser. Jusqu'à présent, les 162 millions de noms de domaines dans le monde avaient des suffixes génériques (. com, .net, .org...) ou nationaux (.fr pour la France). L'Icann, qui avait ouvert la voie il y a cinq ans en proposant de nouvelles extensions (.biz, .museum...), envisage pour 2009 de permettre le dépôt de noms de domaine dont les suffixes seraient .toulouse, .amour, .ville, ou carrément un nom de famille. Les possibilités seront alors infinies... et très lucratives pour l'organisation qui percevra un droit pour chaque extension déposée.
Mais la création de ces dernières n'ira pas sans problèmes et certains acteurs d'internet présents à Paris craignent une explosion du cybersquattage. Déjà l'an passé, l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle a constaté une hausse de 18% des plaintes pour des litiges sur les domaines... L'Icann promet toutefois un dispositif de contrôle en quatre point pour éviter ces problèmes.
internet multilingue
L'organisation internationale a ensuite fait une annonce moins polémique et très attendue : l'avènement du multilinguisme pour ces fameux noms de domaine. C'est-à-dire la possibilité d'avoir des adresses en caratères chinois, cyrilliques ou arabes. 15 langues ont été testées. «L'internationalisation de l'internet s'accélère et l'existence de
[ces] noms de domaine est essentielle pour permettre l'accès de chacun aux contenus dans sa langue», a souligné Eric Besson, secrétaire d'Etat au développement de l'économie numérique. Mais les Français devront prendre leur mal en patience, les adresses accentuées (comme ladépêche.fr) ne sont pas à l'ordre du jour...