Une étude internationale menée par BSI alerte sur l’impact croissant de l’automatisation sur les postes d’entrée de carrière. Les jeunes actifs de la Génération Z voient leurs perspectives d’emploi fragilisées par la généralisation de l’IA, qui bouleverse les trajectoires professionnelles traditionnelles. La promesse d’un avenir professionnel fluide et innovant grâce à l’intelligence artificielle séduit encore une partie de la Génération Z. Mais derrière l’enthousiasme technologique, les signaux d’alerte se multiplient. Selon une étude mondiale menée par BSI , les investissements massifs dans l’IA pourraient bien accentuer la précarisation des débuts de carrière, en supprimant une partie des emplois traditionnellement occupés par les jeunes entrants sur le marché du travail. L’étude, intitulée Evolving Together: AI, automation and building the skilled workforce of the future, combine une analyse assistée par IA de rapports annuels de multinationales et une enquête auprès de plus de 850...
Régulièrement, les éditeurs de logiciels anti-virus nous mettent en garde contre le pourriel ou le spam, c'est-à-dire les e-mails non sollicités qui inondent nos boîtes électroniques. Un véritable fléau confirmé, s'il en était encore besoin, par l'Agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l'information (Enisa), qui vient de publier son 3e rapport sur le spam. L'enquête a ciblé 92 fournisseurs de services de messagerie électronique de différentes tailles dans toute l'Union européenne, qui gèrent au total près de 80 millions de boîtes aux lettres. Moins de 5 % de la totalité du trafic concerne de « vrais » courriels ; 95 % sont donc du spam. Même si le spam représente seulement 10 % des appels à leur service d'assistance, il impacte très fortement leurs budgets. Parmi les très petits fournisseurs, un sur quatre attribue à la lutte contre le spam un budget supérieur à 10 000 € par an. Et chez les grands fournisseurs d'e-mails, un sur trois consacre plus d'un million d'euros par an à la lutte contre le spam. Diverses mesures anti-spam sont bien sûr mises en œuvre : techniques, de sensibilisation, politiques et juridiques. Les listes noires restent toutefois l'outil le plus employé. Pour lutter davantage contre « ce fardeau inutile, coûteux et chronophage », Udo Helmbrecht, directeur exécutif de l'Enisa, préconise une meilleure surveillance du spam, notamment pour « en identifier la source » ; et une clarification réglementaire sur « les conflits entre le filtrage du spam, la confidentialité et l'obligation de livraison. »