Invisibles depuis la surface, les câbles sous-marins en fibre optique transportent plus de 99 % du trafic intercontinental et forment l’ossature de l’économie numérique mondiale. Alors que leur réseau doit croître de près de 50 % d’ici 2040, sous l’effet du cloud et de l’intelligence artificielle, les États s’inquiètent de leur vulnérabilité aux sabotages et à l’espionnage. L’atterrissement à Marseille du câble Medusa, accueilli dans les infrastructures d’Orange, illustre à la fois cette expansion et la course à la résilience. Au XIX e siècle, le télégraphe a tissé la première trame de la mondialisation. Au XXI e , ce rôle est assumé par un réseau méconnu : près de 1,4 million de kilomètres de câbles sous-marins, qui transportent plus de 99 % du trafic internet international. Environ 550 à 570 systèmes sont aujourd’hui actifs, auxquels s’ajoutent plus de 80 projets en construction. L’Europe de l’Ouest, avec 152 câbles opérationnels, figure parmi les nœuds ...
Et si la prochaine application à faire le buzz sur tous les smartphones nous invitait à nous reconnecter à la nature ? La société Biosong basée à Carignan-de-Bordeaux (33) surfe sur la vague de « Shazam », l'application de reconnaissance de musique, en développant une unique application mobile de reconnaissance du chant des oiseaux.
A partir d'un simple enregistrement, « Birdify » permettra d'identifier l'espèce parmi 150 référencées en Aquitaine et en Europe. Grâce à une base de données rigoureuses, l'utilisateur aura également instantanément accès à de nombreuses ressources : photos, dessins, habitat, environnement, mythes et légendes, etc.
Par ailleurs, les enregistrements étant géolocalisés, les utilisateurs pourront contribuer au repérage territorial des espèces et des flux migratoires. Ces données seront envoyées aux bases de données et de vigilance qui étudient l'état des populations ou encore l'impact des changements climatiques.
C'est ainsi à une démarche participative qu'invite Birdify en permettant à chacun de se glisser dans les bottes d'un apprenti ornithologue et d'accéder à une connaissance scientifique. Le défi ? Créer de véritables communautés citoyennes, engagées dans les sciences participatives de manière ludique.
Le Muséum National d'Histoire Naturelle et la Ligue pour la Protection des Oiseaux prévoient d’accompagner cette démarche dans le cadre de la valorisation des sciences participatives souhaitées par l’Etat.
Cette application, soutenue par la Région Aquitaine à hauteur de 164250 euros. Disponible sous iOS et Android, espère séduire un large public à travers tout le territoire aquitain voire à l'international.
