En annonçant le plan national « Osez l’IA » ce 1er juillet, Clara Chappaz, ministre déléguée à l’Intelligence artificielle et au Numérique, n’a pas déclenché une révolution, mais acté une inflexion majeure : celle du passage à l’échelle. La France s’était dotée, dès 2018, d’une stratégie nationale ambitieuse issue du rapport Villani, posant les bases d’un écosystème de recherche performant, d’un financement public structurant et d’une régulation éthique. Une décennie plus tard, avec 1 000 start-up dans le domaine, un supercalculateur de pointe (Jean Zay) et des leaders comme Mistral AI, le socle est posé. Mais l’adoption reste lacunaire. En 2025, seules 13 % des PME utilisent réellement une solution IA. Le plan « Osez l’IA » veut inverser cette tendance. Ce plan s’inscrit dans le sillage de France 2030, qui a déjà engagé plus de 2,5 milliards d’euros pour soutenir l’intelligence artificielle. Il s’appuie également sur les enseignements du rapport de Bpifrance Le Lab (« L’IA dans les PM...
La loi Travail de Myriam El Khomri ne suscite pas que des débats politiques dans les couloirs du Palais Bourbon — où elle n’est pas attendue avant avril — ceux de la rue de Solférino ou ceux des centrales syndicales. Les partisans et les opposants à ce texte très controversé s’affrontent, en effet, aussi sur internet. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le débat est particulièrement vivant, contredisant tous ceux qui fustigent le manque d’engagement citoyen et le désintérêt pour la politique des Français. Dominique Reynié lance une contre-pétition pour la loi Le mouvement a été lancé vendredi dernier par la création de la pétition «Loi travail : non merci !» sur la plateforme spécialisée Change.org. Cette pétition, lancée par la militante féministe socialiste Caroline de Haas, a connu un succès fulgurant, dépassant vendredi 26 février à 20 heure les 663 000 signatures. Fait rarissime, la ministre du Travail Myriam El Khomri a répondu en publiant un texte sur la pla...