Et si nos toilettes devenaient les alliées de notre santé ? Cette question, qui aurait paru incongrue il y a encore quelques années, est en train de devenir plus pertinente que jamais avec de nouvelles innovations. Depuis plusieurs décennies, le Japon a déjà fait des toilettes un objet technologique à part entière. Chauffage de la lunette, jets d’eau réglables, désodorisation automatique : ces WC high-tech font partie du quotidien. Avec les prototypes récents de la société Toto , une nouvelle étape est désormais franchie : la cuvette devient un instrument d’observation du corps. Le fabricant japonais a présenté un système capable d’analyser les selles grâce à des capteurs optiques et des algorithmes, en évaluant leur forme, leur couleur ou leur consistance afin d’en tirer des indicateurs digestifs transmis à une application dédiée sur son smartphone. Longtemps cantonnée au confort et à l’hygiène, la « smart toilet » (toilette intelligente) s’ouvre ain...
L’institut Viavoice et le média Usbek&Rica qui explore le futur, réalisent chacun dans leur métier des analyses prospectives permettant de mieux appréhender l’avenir et ses enjeux. Ainsi, Viavoice et Usbek&rica ont décidé de réunir leurs expertises dans le cadre d’un partenariat d’étude pour analyser ensemble les perceptions des Français sur leur rapport au numérique.
Une grande enquête a été réalisée conjointement abordant le sujet sous 4 angles différents. Chacun de ces angles sera révélé sur le site d’Usbek&Rica chaque lundi à venir.
Le premier volet de cette étude sur les français et le numérique est à découvrir aujourd’hui en ligne, il a pour thème : Réseaux sociaux, le grand désenchantement ?
Plusieurs enseignements, parfois surprenant, en ressortent :
• Seulement 64% des Français estiment que les réseaux sociaux permettent de développer la liberté d’expression. « Un score médiocre, une véritable déception », juge Arnaud Zegierman, directeur associé de Viavoice. « Nous pourrions en théorie être à 100 % ou presque, puisque ces réseaux sont accessibles à tous et permettent à tout le monde de s’exprimer librement dans un pays comme la France ».
• 48% estiment qu’ils améliorent le niveau d’information des individus. Pour Amandine Messina, directrice d’études au sein de Viavoice : « Il s’agit aussi d’une forme de maturité. Les gens sont revenus du mythe initial et n’attendent plus des réseaux davantage qu’ils ne peuvent leur donner. »
• 63% déclarent qu’ils dégradent la qualité des échanges.
• Et seuls 23% estiment qu’ils contribuent à renforcer la démocratie. « Le sondage a été réalisé avant l’élection de Trump, précise Arnaud Zegierman. Mais le mythe des réseaux sociaux avait déjà été cassé par l’utilisation massive d'informations politiques totalement grotesques, non vérifiées, partagées entre amis et connaissances, ce qui amplifie le sentiment de fiabilité de l'information. Cela devient une véritable question pour la gestion des élections démocratiques. Parallèlement au développement du fact-checking des journalistes, qui sont de plus en plus perçus comme des représentants de l’establishment, se développe la diffusion sur les réseaux sociaux de rumeurs diffusées à des fins politiques. Et leur partage délivre l’illusion de leur bien-fondé ! »
L’ensemble des résultats est disponible sur demande et sur usbeketrica.com :



