Mike_Shots/Shutterstock Par Caroline Diard , TBS Education et Vincent Meyer , EM Normandie Le contrat de travail donne à l’employeur un pouvoir de direction, incluant le contrôle des tâches effectuées en contrepartie d’une rémunération. Mais peut-on vraiment surveiller les télétravailleurs à leur insu ? La généralisation du télétravail a modifié le lieu d’exercice du travail – en mode nomade, à domicile, en tiers-lieu – et provoqué une imbrication des temps et espaces de vie. La banque états-unienne Wells Fargo a licencié une dizaine de collaborateurs au motif que ses salariés utilisaient un simulateur de mouvement de souris pour contrer le logiciel installé par leur employeur pour contrôler leur activité. Le géant bancaire brésilien Itaú a, quant à lui, tranché la question de la productivité de ses salariés en télétravail de façon radicale avec le licenciement de 1 000 salariés. Ces deux affaires très médiatisées interroge...
Le Règlement Général sur la Protection des Données est entré en application il y a un an, le 25 mai 2018. Il y a quelques semaines, lors de la présentation du rapport d’activité 2018 de la CNIL, la nouvelle présidente de la Commission, Marie-Laure Denis, a annoncé « la fin d'une certaine forme de tolérance liée à la transition en matière de RGPD ». La CNIL s’est en effet volontairement montrée « tolérante » vis à vis des entreprises, afin de leur laisser le temps de finaliser leurs projets et de se mettre en conformité. Qu’en est-il aujourd’hui ? Après un an, quels constats font les entreprises spécialisées sur de la protection des données et de la cybersécurité, du niveau de préparation et de conformité des entreprises françaises ? Deux spécialistes des sociétés Zscaler et Varonis livrent leur point de vue. « La première année du RGPD a été marquée par un renforcement de la gestion des données » Par Rainer Rehm, Responsable Data Privacy EMEA de Zscaler ...