Les fortes variations du cours du bitcoin sont-ils le signe de sa folle jeunesse ? Shutterstock Oatawa Par Hervé Alexandre , Université Paris Dauphine – PSL Pour quelles raisons le cours de l’or et celui du bitcoin se sont-ils envolés au mois de février 2024 ? Faut-il voir dans cette concordance davantage qu’un hasard, l’un devenant après l’autre une valeur refuge prisée des particuliers et bientôt des institutionnels comme semblait l’indiquer la chroniqueuse économique de France Infos ? Avant de tenter d’apporter quelques éléments de réponse à cette question, rappelons que, de manière générale, notre monde se numérise inexorablement. À part quelques nostalgiques et autres collectionneurs, nous n’achetons plus de disque en vinyle ni de CD. Nous téléchargeons des morceaux de musique, quand nous ne les écoutons pas tout simplement en streaming . Dans ce dernier cas, moyennant le paiement d’un abonnement, nous pouvons écouter un morceau sans
Depuis le début du mois, les Français reçoivent les plaquettes tarifaires éditées par leurs banques. L'occasion de constater la hausse de plusieurs prestations, notamment pour les forfaits et les cartes, qui peuvent atteindre 25 % selon Les Échos. De quoi se laisser tenter par les banques en ligne aux tarifs plus avantageux ? Voire.
Même si les réseaux traditionnels avec agences de quartier ne semble pas encore menacés, ces nouvelles banques qui ne fonctionnent que sur internet séduisent petit à petit les Français. Certes, les clients de ces nouveaux établissements bancaires ne représentent que1 % des usagers (soit moins de 500 000 personnes) et nombreux sont ceux qui entendent rester fidèles et à leur agence et à leur conseiller.
Mais les habitudes sont là : internet est devenu le premier moyen pour entrer en contact avec son banquier. 50 % des personnes interrogées par le Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) utilisent ainsi prioritairement internet pour consulter la situation de leurs comptes courants. Mais il existe encore une réticence à franchir le pas pour passer à une banque toute en ligne. Parmi les sondés qui envisagent de changer de banque, seuls 12 % opteraient pour une banque 100 % internet.
Pour autant, les banques traditionnelles investissent à fond dans la Toile. En prenant des participations (Boursorama est filiale de la Société générale, Monabanq a été rachetée par le Crédit Mutuel) ou en créant leurs propres banques en ligne : BforBank (Crédit Agricole), Groupama Banque, Net Agence (BNP Paribas). La Caisse d'Épargne présentera la sienne la semaine prochaine.
Selon le cabinet Sia Conseil, ce développement des banques virtuelles, combiné à d'autres facteurs (concentration, réduction de coûts, hausse du nombre d'intermédiaires de crédit, automatisation, etc.) pourrait entraîner la fermeture de 750 à 1 100 agences d'ici 2 012. Paradoxalement, les banques virtuelles pourraient ouvrir des agences en dur, comme Boursorama. Car tous les établissements bancaires privilégient une relation multicanal, où internet est un moyen de relation parmi d'autres.
Reste que les offres de bienvenue des banques en ligne (carte de paiement internationale gratuite, nombreux services gratuits ou bon marché) pourraient séduire au-delà de la cible actuelle des technophiles urbains aisés.
Même si les réseaux traditionnels avec agences de quartier ne semble pas encore menacés, ces nouvelles banques qui ne fonctionnent que sur internet séduisent petit à petit les Français. Certes, les clients de ces nouveaux établissements bancaires ne représentent que1 % des usagers (soit moins de 500 000 personnes) et nombreux sont ceux qui entendent rester fidèles et à leur agence et à leur conseiller.
Mais les habitudes sont là : internet est devenu le premier moyen pour entrer en contact avec son banquier. 50 % des personnes interrogées par le Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) utilisent ainsi prioritairement internet pour consulter la situation de leurs comptes courants. Mais il existe encore une réticence à franchir le pas pour passer à une banque toute en ligne. Parmi les sondés qui envisagent de changer de banque, seuls 12 % opteraient pour une banque 100 % internet.
Pour autant, les banques traditionnelles investissent à fond dans la Toile. En prenant des participations (Boursorama est filiale de la Société générale, Monabanq a été rachetée par le Crédit Mutuel) ou en créant leurs propres banques en ligne : BforBank (Crédit Agricole), Groupama Banque, Net Agence (BNP Paribas). La Caisse d'Épargne présentera la sienne la semaine prochaine.
Selon le cabinet Sia Conseil, ce développement des banques virtuelles, combiné à d'autres facteurs (concentration, réduction de coûts, hausse du nombre d'intermédiaires de crédit, automatisation, etc.) pourrait entraîner la fermeture de 750 à 1 100 agences d'ici 2 012. Paradoxalement, les banques virtuelles pourraient ouvrir des agences en dur, comme Boursorama. Car tous les établissements bancaires privilégient une relation multicanal, où internet est un moyen de relation parmi d'autres.
Reste que les offres de bienvenue des banques en ligne (carte de paiement internationale gratuite, nombreux services gratuits ou bon marché) pourraient séduire au-delà de la cible actuelle des technophiles urbains aisés.