Le rapport State of Cybersecurity d’HarfangLab révèle une inquiétude croissante en Europe : 58 % des entreprises placent désormais la cybercriminalité alimentée par l’intelligence artificielle en tête de leurs menaces. Entre sophistication des offensives et manque de ressources humaines, les équipes de défense cherchent à s’adapter. L’essor fulgurant de l’intelligence artificielle transforme en profondeur le paysage de la cybersécurité européenne. Le rapport State of Cybersecurity , publié par HarfangLab le 4 septembre 2025, dresse un constat clair : les entreprises doivent désormais composer avec une vague d’attaques plus rapides, automatisées et difficiles à détecter. Pour 58 % d’entre elles, la cybercriminalité dopée à l’IA est devenue la menace numéro un, contre 46 % seulement l’an dernier. Cette progression souligne un changement de perception rapide, alimenté autant par l’intensification des offensives que par les failles internes persistantes. La défiance à l’égar...
Par André Spicer, professeur en comportement organisationnel à la Cass Business School (City University of London) : Vous vous souvenez des bipeurs ? Ces appareils étaient utilisés largement avant l'arrivée massive des téléphones portables et des SMS. Si vous aviez un bipeur, vous pouviez recevoir des messages simples, mais vous ne pouviez pas répondre. Un des rares endroits où on peut encore en trouver aujourd’hui sont les hôpitaux. Le Service National de Santé au Royaume-Uni (National Health Service) en utilise plus de 130 000. Cela représente environ 10 % du nombre total de bipeurs présents dans le monde. Une récente enquête menée au sein des hôpitaux américains a révélé que malgré la disponibilité de nombreuses solutions de rechange, les bipeurs demeurent le moyen de communication le plus couramment utilisée par les médecins américains. La fin du bipeur dans les hôpitaux britanniques ? Néanmoins, les jours du bipeur dans les hôpitaux britanniques pourraient être compté...