À l’heure où les algorithmes confinent les individus dans des bulles informationnelles, le travail de sourcing réalisé dans le cadre d’une activité de veille stratégique constitue un bel exemple d’acte concret et efficace permettant d’éclairer véritablement la décision. Par Arnaud Marquant, directeur des opérations chez KB Crawl SAS Dans un rapport prospectiviste issu des derniers Etats Généraux de l’information, plusieurs experts s’attachent à décrire l’information telle qu’elle pourrait être en 2050 (« Le monde de l’information en 2050 : des scénarios possibles », coordination INA, sept. 2024). Ces experts y formulent le vœu selon lequel les assistants personnels générés par l’IA pourraient être à terme gérés par des algorithmes limitant au maximum l’enfermement des citoyens dans les bulles informationnelles. On l’aura compris : l’enjeu est de taille, tant il s’avère que nous sommes actuellement en prise avec cet « effet tunnel ». Diversifier ses sources pour éviter les angles ...
Robots de Naïo Technologies. Le salon de l’agriculture qui s’est ouvert hier à Paris est l’occasion pour les Français, particulièrement après la pandémie de Covid-19, de redécouvrir les animaux de la plus grande ferme du monde, d’apprécier les produits des régions de France dont ceux de l’Occitanie et d’aller à la rencontre des agriculteurs et de leur savoir-faire. C’est aussi l’occasion de mesurer combien l’agriculture a changé notamment avec l’apport du numérique. Le 30 août dernier, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, et le secrétaire d’État au numérique, Cédric O, ont initié une dynamique afin d’encourager la structuration de la « French AgriTech », ce mouvement qui regroupe quelque 215 start-up spécialisées dans les outils numériques au service de l’agriculture (AgriTech) et de l’agroalimentaire (FoodTech). Des robots toulousains « Les trois quarts [des 824 000 agriculteurs] possèdent au moins un outil robotisé. Une majorité utilise intern...