Mike_Shots/Shutterstock Par Caroline Diard , TBS Education et Vincent Meyer , EM Normandie Le contrat de travail donne à l’employeur un pouvoir de direction, incluant le contrôle des tâches effectuées en contrepartie d’une rémunération. Mais peut-on vraiment surveiller les télétravailleurs à leur insu ? La généralisation du télétravail a modifié le lieu d’exercice du travail – en mode nomade, à domicile, en tiers-lieu – et provoqué une imbrication des temps et espaces de vie. La banque états-unienne Wells Fargo a licencié une dizaine de collaborateurs au motif que ses salariés utilisaient un simulateur de mouvement de souris pour contrer le logiciel installé par leur employeur pour contrôler leur activité. Le géant bancaire brésilien Itaú a, quant à lui, tranché la question de la productivité de ses salariés en télétravail de façon radicale avec le licenciement de 1 000 salariés. Ces deux affaires très médiatisées interroge...
C'était il y a 60 ans, le 29 juin 1949. Le premier journal télévisé apparaissait sur les rares écrans noir et blanc - trois mille tout au plus en France - présenté par Pierre Sabbagh et une équipe de pionniers qui défrichaient alors avec une bonne dose de système D un nouveau genre télévisuel depuis les studios parisiens de la rue Cognacq-Jay. L'équipe du JT était composée notamment de Pierre Dumayet, Georges de Caunes, Denise Glaser, Jacques Sallebert, Roger Debouzy, Claude Darget et Pierre Tchernia, devenu depuis le vieux sage des enfants de la télé que nous sommes tous. Le succès du JT, qui fait succéder à de plates « actualités » commentées des reportages inédits est très tôt au rendez-vous. Et le « 20 heures » devient dans les années 60 la grand-messe qui réunit toute la famille. Le format évolue peu, mais la forme connaît des bouleversements dont le vedettariat n'est pas l'un des moindres. De Léon Zitrone à Christine Ockrent, de Roger « la France a peur » Gicquel ...