À l’heure où les algorithmes confinent les individus dans des bulles informationnelles, le travail de sourcing réalisé dans le cadre d’une activité de veille stratégique constitue un bel exemple d’acte concret et efficace permettant d’éclairer véritablement la décision. Par Arnaud Marquant, directeur des opérations chez KB Crawl SAS Dans un rapport prospectiviste issu des derniers Etats Généraux de l’information, plusieurs experts s’attachent à décrire l’information telle qu’elle pourrait être en 2050 (« Le monde de l’information en 2050 : des scénarios possibles », coordination INA, sept. 2024). Ces experts y formulent le vœu selon lequel les assistants personnels générés par l’IA pourraient être à terme gérés par des algorithmes limitant au maximum l’enfermement des citoyens dans les bulles informationnelles. On l’aura compris : l’enjeu est de taille, tant il s’avère que nous sommes actuellement en prise avec cet « effet tunnel ». Diversifier ses sources pour éviter les angles ...
Le télétravail, qui peine à décoller en France, est en tout cas au coeur du débat du fonctionnement des entreprises. 17% des actifs français sont des télétravailleurs, contre 50% en Suède par exemple. Et les Français restent partagés sur la possibilité de pouvoir travailler depuis chez soi. Fin 2016, une étude de Ranstad montrait que 64% des salariés y sont favorables. Dans le détail, 17% souhaitent télétravailler un nombre de jours fixe par semaine, 35% télétravailler occasionnellement, en moyenne 2,5 jours par semaine, et 12% seulement le faire chaque jour ouvrable. L'ancien ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, lorsqu'il était candidat de la primaire de gauche, proposait d'ailleurs d'arriver à 20% de télétravailleurs en France, notamment pour revivifier les campagnes. A contrario, selon un sondage YouGov paru en janvier. 48% des Français indiquaient ne pas être du tout intéressés à l'idée de travailler distance, 30% l'envisager à temps partiel...