Par Arnaud Lefebvre, Directeur Commercial et Marketing chez ReeVo France Un seuil critique a été franchi : les cybercriminels exploitent désormais l'IA avec une redoutable efficacité, exposant les PME à des attaques d'une complexité et d'une échelle sans précédent. Bien que la sensibilisation augmente – 58 % des PME prévoient d'augmenter leurs budgets de cybersécurité* – beaucoup restent vulnérables en raison de ressources limitées, d'une expertise insuffisante et de la dépendance à l'égard de défenses obsolètes. Pour survivre dans cet environnement à haut risque, les PME doivent adapter de manière proactive leurs stratégies de sécurité pour contrer les menaces induites par l'IA. L’arme fatale des cybercriminels Ampleur, vitesse, efficacité… L’IA révolutionne l’art de la cyberattaque. L'une des évolutions les plus inquiétantes est le phishing automatisé, où l'IA génère des messages hautement personnalisés et convaincants à un rythme sans précédent....
La lutte contre le terrorisme passe aussi par la recherche scientifique. Cette conviction s'est exprimée dès après les attentats du 13-Novembre lorsqu'Alain Fuchs, président du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), a appelé les scientifiques à faire des propositions pour offrir «sinon des solutions, du moins de nouvelles voies d'analyse et d'action». Projet «Captodor» La communauté académique s'est alors massivement mobilisée et a transmis 268 propositions dont 202 projets de recherche. Le CNRS en a d'ores et déjà retenu 53, soit 26,2 % et parmi ces projets, l'un, particulièrement innovant, est porté par un laboratoire de chimie toulousain. Le laboratoire des interactions moléculaires et de la réactivité chimique et photochimique ( IMRCP ), unité mixte de recherche dépendant de l'Université Toulouse III-Paul-Sabatier, a, en effet, été retenu pour son projet officiellement intitulé «Captodor : développement et mise en perspective dan...